Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Après une présentation dans leurs sources chinoises
ou indiennes des traditions confucianistes, taoïstes et
bouddhistes, ces traditions sont analysées...
Lire la suite
Après une présentation dans leurs sources chinoises
ou indiennes des traditions confucianistes, taoïstes et
bouddhistes, ces traditions sont analysées dans leur
développement historique et dans la considération de
leurs valeurs religieuses et philosophiques. Dans une
seconde partie, l'auteur expose diverses tentatives de
la mission chrétienne en Chine à partir du XVIIe siècle. Elle se fait humaniste avec les jésuites, qui comprennent que la Chine est une terre d'ancienne civilisation, mais elle tend à devenir tranchante et fanatique avec les ordres mendiants, qui ne voient qu'idolâtrie dans les croyances et les rites chinois, provoquant une réaction au niveau intellectuel et des persécutions. La " querelle des rites " empoisonne l'esprit de la mission et les rapports avec la papauté. Il y a beaucoup d'incompréhension et d'ignorance de la civilisation chinoise et de ses valeurs religieuses dans l'Église romaine. L'invasion des forces armées européennes au XIXe siècle parachève le désastre et cause la ruine de l'Empire. L'auteur s'intéresse avec sympathie et objectivité, sans parti pris, aux valeurs " éternelles " des traditions morales et religieuses chinoises, et les trouve même dans les critiques que leurs représentants adressaient au christianisme. Il y a ici une grande leçon à méditer pour le christianisme qui veut et doit être une religion universelle.