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Les temps du délire. Prolégomènes à la clinique de l'extériorité dans les psychoses
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- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.56 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,8 cm
- ISBN979-10-413-0007-5
- EAN9791041300075
- Date de parution04/09/2025
- CollectionClinique psychanalytique et ps
- ÉditeurPU Rennes
- PréfacierJean-Claude Maleval
Résumé
Le spectre de la folie hante l'homme occidental. Née pour conjurer cette menace, la psychiatrie mise aujourd'hui sur un savoir médical déshumanisé qui, par la trivialité de sa technicité et par son pragmatisme scientifique, dilue la question du délire dans une sémiologie psychiatrique superficiellement rassurante. Or, l'effet en est d'autant plus redoutable, qu'à ne plus savoir penser ce qu'est le délire, c'est le délire qui se met à nous penser.
Notre culture télécommandée, numériquement pulvérisée, où la démarcation entre le délire et la rationalité n'a jamais été si évanescente, définit ainsi un enjeu clinique majeur : soigner la psychose dans le monde qui pousse à la folie. Face à ce défi, le praticien ne peut se trouver que désarmé, car en enfermant l'incidence du délire dans une pure extériorité biochimique du cerveau, la médecine se prive de la possibilité même de pénétrer dans l'architecture raisonnée de cette extériorité à soi qui caractérise effectivement le sujet délirant, et plus largement la psychose.
Pour remédier aux risques de cette errance, l'ouvrage entend se situer dans une perspective théorique inusitée qui est celle de l'étude de la constitution subjective du délire dans le temps. Le chemin qu'il propose mobilise la psychanalyse structurale et la philosophie transcendantale dans une relecture attentive de la clinique classique du délire. Ce chemin conduit à découvrir une profonde solidarité structurale de la subjectivation et de la temporalisation.
La clinique du temps qui s'en dégage alors renouvelle l'abord structural de la psychose en indiquant le sens et la portée d'une véritable thérapeutique contemporaine.
Notre culture télécommandée, numériquement pulvérisée, où la démarcation entre le délire et la rationalité n'a jamais été si évanescente, définit ainsi un enjeu clinique majeur : soigner la psychose dans le monde qui pousse à la folie. Face à ce défi, le praticien ne peut se trouver que désarmé, car en enfermant l'incidence du délire dans une pure extériorité biochimique du cerveau, la médecine se prive de la possibilité même de pénétrer dans l'architecture raisonnée de cette extériorité à soi qui caractérise effectivement le sujet délirant, et plus largement la psychose.
Pour remédier aux risques de cette errance, l'ouvrage entend se situer dans une perspective théorique inusitée qui est celle de l'étude de la constitution subjective du délire dans le temps. Le chemin qu'il propose mobilise la psychanalyse structurale et la philosophie transcendantale dans une relecture attentive de la clinique classique du délire. Ce chemin conduit à découvrir une profonde solidarité structurale de la subjectivation et de la temporalisation.
La clinique du temps qui s'en dégage alors renouvelle l'abord structural de la psychose en indiquant le sens et la portée d'une véritable thérapeutique contemporaine.
Le spectre de la folie hante l'homme occidental. Née pour conjurer cette menace, la psychiatrie mise aujourd'hui sur un savoir médical déshumanisé qui, par la trivialité de sa technicité et par son pragmatisme scientifique, dilue la question du délire dans une sémiologie psychiatrique superficiellement rassurante. Or, l'effet en est d'autant plus redoutable, qu'à ne plus savoir penser ce qu'est le délire, c'est le délire qui se met à nous penser.
Notre culture télécommandée, numériquement pulvérisée, où la démarcation entre le délire et la rationalité n'a jamais été si évanescente, définit ainsi un enjeu clinique majeur : soigner la psychose dans le monde qui pousse à la folie. Face à ce défi, le praticien ne peut se trouver que désarmé, car en enfermant l'incidence du délire dans une pure extériorité biochimique du cerveau, la médecine se prive de la possibilité même de pénétrer dans l'architecture raisonnée de cette extériorité à soi qui caractérise effectivement le sujet délirant, et plus largement la psychose.
Pour remédier aux risques de cette errance, l'ouvrage entend se situer dans une perspective théorique inusitée qui est celle de l'étude de la constitution subjective du délire dans le temps. Le chemin qu'il propose mobilise la psychanalyse structurale et la philosophie transcendantale dans une relecture attentive de la clinique classique du délire. Ce chemin conduit à découvrir une profonde solidarité structurale de la subjectivation et de la temporalisation.
La clinique du temps qui s'en dégage alors renouvelle l'abord structural de la psychose en indiquant le sens et la portée d'une véritable thérapeutique contemporaine.
Notre culture télécommandée, numériquement pulvérisée, où la démarcation entre le délire et la rationalité n'a jamais été si évanescente, définit ainsi un enjeu clinique majeur : soigner la psychose dans le monde qui pousse à la folie. Face à ce défi, le praticien ne peut se trouver que désarmé, car en enfermant l'incidence du délire dans une pure extériorité biochimique du cerveau, la médecine se prive de la possibilité même de pénétrer dans l'architecture raisonnée de cette extériorité à soi qui caractérise effectivement le sujet délirant, et plus largement la psychose.
Pour remédier aux risques de cette errance, l'ouvrage entend se situer dans une perspective théorique inusitée qui est celle de l'étude de la constitution subjective du délire dans le temps. Le chemin qu'il propose mobilise la psychanalyse structurale et la philosophie transcendantale dans une relecture attentive de la clinique classique du délire. Ce chemin conduit à découvrir une profonde solidarité structurale de la subjectivation et de la temporalisation.
La clinique du temps qui s'en dégage alors renouvelle l'abord structural de la psychose en indiquant le sens et la portée d'une véritable thérapeutique contemporaine.