LES TEMPS CAPITAUX.. Tome 1, Récits de la conquête du temps

Par : Eric Alliez

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  • Nombre de pages350
  • PrésentationBroché
  • Poids0.47 kg
  • Dimensions14,5 cm × 23,5 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-204-04178-5
  • EAN9782204041782
  • Date de parution01/01/1991
  • CollectionPassages
  • ÉditeurCerf

Résumé

" Eric Alliez ne se propose pas d'exposer des conceptions du temps ni même d'analyser des structures temporelles. Il parle de conduites du temps : on dirait que la pensée ne peut saisir le temps qu'à travers plusieurs allures, qui composent précisément une conduite, comme si l'on passait d'une allure à une autre, suivant des occurrences déterminables. Et plus encore, on passera d'une conduite à une autre, dans des milieux et à des époques différentes, qui mettent en rapport le temps de l'histoire et la pensée du temps. Bref, des conduites multiples du temps, dont chacune réunit plusieurs allures. Dans chaque conduite, certaines allures se font étrangères, aberrantes, presque pathologiques. Mais il se peut que, dans la conduite suivante, elles soient normalisées, ou trouvent un nouveau rythme qu'elles n'avaient pas précédemment. C'est peut-être cette introduction de rythmes profonds dans la pensée, en rapport avec les choses et les sociétés, qui inspire le travail d'Alliez : [...] les choses, les sociétés et les pensées sont prises dans des processus, sans lesquels les conduites et les allures resteraient arbitraires ; et c'est la force du livre d'Alliez de découvrir et d'analyser de tels processus d'extension, d'intensification, de capitalisation, de subjectivation..., qui deviennent comme les conditions d'une histoire du temps. " Gilles Deleuze.
" Eric Alliez ne se propose pas d'exposer des conceptions du temps ni même d'analyser des structures temporelles. Il parle de conduites du temps : on dirait que la pensée ne peut saisir le temps qu'à travers plusieurs allures, qui composent précisément une conduite, comme si l'on passait d'une allure à une autre, suivant des occurrences déterminables. Et plus encore, on passera d'une conduite à une autre, dans des milieux et à des époques différentes, qui mettent en rapport le temps de l'histoire et la pensée du temps. Bref, des conduites multiples du temps, dont chacune réunit plusieurs allures. Dans chaque conduite, certaines allures se font étrangères, aberrantes, presque pathologiques. Mais il se peut que, dans la conduite suivante, elles soient normalisées, ou trouvent un nouveau rythme qu'elles n'avaient pas précédemment. C'est peut-être cette introduction de rythmes profonds dans la pensée, en rapport avec les choses et les sociétés, qui inspire le travail d'Alliez : [...] les choses, les sociétés et les pensées sont prises dans des processus, sans lesquels les conduites et les allures resteraient arbitraires ; et c'est la force du livre d'Alliez de découvrir et d'analyser de tels processus d'extension, d'intensification, de capitalisation, de subjectivation..., qui deviennent comme les conditions d'une histoire du temps. " Gilles Deleuze.