En peu de pages mais avec un sens sidérant de la concision, le portrait d’une femme et d’une famille dans la campagne française des années 60, une petite ferme du Cantal, dans les silences et la violence ordinaire d’un monde où tout se tait.
Avec un talent immense, cette écriture dépouillée, intense et organique, à l’os de la matière, dans les détails et les points de vue, ce rythme vacillant qui nous agrippe, Marie Hélène Lafon creuse les paysages écorchés de l’intime, interroge les sociologies étouffées d’un monde paysan et ses contours émaciés.
C’est magnifique et bouleversant, ce concentré de littérature, ce qu’il s’y dit, ce qu’il s’y suggère, avec sa part de mystères, entre ces lignes d’une beauté rare et précieuse, d’une maîtrise impressionnante.
En peu de pages mais avec un sens sidérant de la concision, le portrait d’une femme et d’une famille dans la campagne française des années 60, une petite ferme du Cantal, dans les silences et la violence ordinaire d’un monde où tout se tait.
Avec un talent immense, cette écriture dépouillée, intense et organique, à l’os de la matière, dans les détails et les points de vue, ce rythme vacillant qui nous agrippe, Marie Hélène Lafon creuse les paysages écorchés de l’intime, interroge les sociologies étouffées d’un monde paysan et ses contours émaciés.
C’est magnifique et bouleversant, ce concentré de littérature, ce qu’il s’y dit, ce qu’il s’y suggère, avec sa part de mystères, entre ces lignes d’une beauté rare et précieuse, d’une maîtrise impressionnante.