Les sept jours de l'homme
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages202
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.26 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,6 cm × 1,6 cm
- ISBN2-7427-2047-2
- EAN9782742720477
- Date de parution03/11/1998
- CollectionLa bibliothèque arabe
- ÉditeurActes Sud
Résumé
Sept jours, sept chapitres. Ce roman est un parcours initiatique, un rite de passage : de l'enfance à l'âge d'homme. Au début du récit, Abdel Aziz, le héros, est un enfant qu'émerveillent les rituels de la confrérie soufie présidée par son père, le Hagg Karim, personnage vénéré et craint. A la fin, Abdel Aziz est un homme qui, à l'orée de sa vie d'adulte, tente de renouer avec les siens le lien qu'il a lui-même rompu. Car, entre-temps, adolescent, il a rejeté avec violence ses origines : le milieu rural comme les rites soufis. Dans le miroir que, d'année en année, lui tend le gros bourg de Tanta, la "ville", il cesse de voir en les derviches des hommes qui berçaient son enfance, le faisaient rire, l'enchantaient de leurs récits mythiques, l'associaient à leurs cérémonies. Il a honte de ses compagnons, et honte d'en avoir honte...
Imprégné du vocabulaire mystique, le langage de Qassem tantôt adopte le rythme répétitif et scandé de l'invocation, tantôt s'empare avec vigueur de la matière pour nous y plonger, la décrire avec précision et sensualité. C'est notamment le cas dans toutes les scènes où il est question de nourriture - le lait que l'on trait, la crème que l'on recueille, la pâte qui lève et gonfle dans le four, les galettes que les femmes préparent pour le Saint... - et d'émois amoureux.
Sept jours, sept chapitres. Ce roman est un parcours initiatique, un rite de passage : de l'enfance à l'âge d'homme. Au début du récit, Abdel Aziz, le héros, est un enfant qu'émerveillent les rituels de la confrérie soufie présidée par son père, le Hagg Karim, personnage vénéré et craint. A la fin, Abdel Aziz est un homme qui, à l'orée de sa vie d'adulte, tente de renouer avec les siens le lien qu'il a lui-même rompu. Car, entre-temps, adolescent, il a rejeté avec violence ses origines : le milieu rural comme les rites soufis. Dans le miroir que, d'année en année, lui tend le gros bourg de Tanta, la "ville", il cesse de voir en les derviches des hommes qui berçaient son enfance, le faisaient rire, l'enchantaient de leurs récits mythiques, l'associaient à leurs cérémonies. Il a honte de ses compagnons, et honte d'en avoir honte...
Imprégné du vocabulaire mystique, le langage de Qassem tantôt adopte le rythme répétitif et scandé de l'invocation, tantôt s'empare avec vigueur de la matière pour nous y plonger, la décrire avec précision et sensualité. C'est notamment le cas dans toutes les scènes où il est question de nourriture - le lait que l'on trait, la crème que l'on recueille, la pâte qui lève et gonfle dans le four, les galettes que les femmes préparent pour le Saint... - et d'émois amoureux.