Les secrets des faux sorciers. Police, magie et escroquerie à Paris au XVIIIe siècle
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- Nombre de pages301
- PrésentationBroché
- Poids0.54 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,8 cm
- ISBN978-2-7132-2322-8
- EAN9782713223228
- Date de parution12/01/2012
- CollectionEn temps et lieux
- ÉditeurEHESS
- PréfacierArlette Farge
Résumé
A l'aube des Lumières, il semblerait que le diable se soit retiré
du monde. S'il l'a fait, ce n'est pas sans laisser de traces!
Maître du faux, il a légué aux hommes ses talents de séduction
et de tromperie. Tandis que les sorciers deviennent faux, leur
commerce"de magies prospère. La police de Paris, telle qu'elle
se met en place depuis la fin du XVIIe siècle, se lance à la
poursuite d'hommes et de femmes qui, contre argent comptant,
promettent aux Parisiens la fortune...
Leur action repose sur le secret, à la fois pierre d'achoppement et catalyseur des mutations sociales, politiques et épistémologiques que connaît le XVIIe siècle. Depuis l'édit royal de 1682, qui clôt l'affaire des poisons, magie et sorcellerie se trouvent réduites à un simple prétexte camouflant des desseins autrement plus redoutables ; un siècle plus tard, la législation révolutionnaire déclare le prétexte imaginaire et qualifie ceux qui s'en servent d'escrocs.
Réalité et imagination ne désignent plus la même chose, et cette mutation affecte la légitimité même des croyances. En interrogeant un phénomène prétendument obsolète, ce livre éclaire autant les nouvelles pratiques policières dans le Paris du XVIIe siècle que l'épaisseur des sociabilités urbaines ordinaires. Il invite surtout à réfléchir à la signification du croire dans une société en quête de nouvelles certitudes.
Leur action repose sur le secret, à la fois pierre d'achoppement et catalyseur des mutations sociales, politiques et épistémologiques que connaît le XVIIe siècle. Depuis l'édit royal de 1682, qui clôt l'affaire des poisons, magie et sorcellerie se trouvent réduites à un simple prétexte camouflant des desseins autrement plus redoutables ; un siècle plus tard, la législation révolutionnaire déclare le prétexte imaginaire et qualifie ceux qui s'en servent d'escrocs.
Réalité et imagination ne désignent plus la même chose, et cette mutation affecte la légitimité même des croyances. En interrogeant un phénomène prétendument obsolète, ce livre éclaire autant les nouvelles pratiques policières dans le Paris du XVIIe siècle que l'épaisseur des sociabilités urbaines ordinaires. Il invite surtout à réfléchir à la signification du croire dans une société en quête de nouvelles certitudes.
A l'aube des Lumières, il semblerait que le diable se soit retiré
du monde. S'il l'a fait, ce n'est pas sans laisser de traces!
Maître du faux, il a légué aux hommes ses talents de séduction
et de tromperie. Tandis que les sorciers deviennent faux, leur
commerce"de magies prospère. La police de Paris, telle qu'elle
se met en place depuis la fin du XVIIe siècle, se lance à la
poursuite d'hommes et de femmes qui, contre argent comptant,
promettent aux Parisiens la fortune...
Leur action repose sur le secret, à la fois pierre d'achoppement et catalyseur des mutations sociales, politiques et épistémologiques que connaît le XVIIe siècle. Depuis l'édit royal de 1682, qui clôt l'affaire des poisons, magie et sorcellerie se trouvent réduites à un simple prétexte camouflant des desseins autrement plus redoutables ; un siècle plus tard, la législation révolutionnaire déclare le prétexte imaginaire et qualifie ceux qui s'en servent d'escrocs.
Réalité et imagination ne désignent plus la même chose, et cette mutation affecte la légitimité même des croyances. En interrogeant un phénomène prétendument obsolète, ce livre éclaire autant les nouvelles pratiques policières dans le Paris du XVIIe siècle que l'épaisseur des sociabilités urbaines ordinaires. Il invite surtout à réfléchir à la signification du croire dans une société en quête de nouvelles certitudes.
Leur action repose sur le secret, à la fois pierre d'achoppement et catalyseur des mutations sociales, politiques et épistémologiques que connaît le XVIIe siècle. Depuis l'édit royal de 1682, qui clôt l'affaire des poisons, magie et sorcellerie se trouvent réduites à un simple prétexte camouflant des desseins autrement plus redoutables ; un siècle plus tard, la législation révolutionnaire déclare le prétexte imaginaire et qualifie ceux qui s'en servent d'escrocs.
Réalité et imagination ne désignent plus la même chose, et cette mutation affecte la légitimité même des croyances. En interrogeant un phénomène prétendument obsolète, ce livre éclaire autant les nouvelles pratiques policières dans le Paris du XVIIe siècle que l'épaisseur des sociabilités urbaines ordinaires. Il invite surtout à réfléchir à la signification du croire dans une société en quête de nouvelles certitudes.