Ecrites entre 1517 et 1525, les Satires occupent une place particulière dans l'ensemble de l'oeuvre de l'Arioste et de sa vie elle-même. Il avait, en 1516, déjà publié son chef-d'oeuvre, le Roland furieux, et commençait à élaborer mentalement le remaniement linguistique de son poème, qu'il republia en 1521, et les ajouts structurels et thématiques destinés à aboutir à la rédaction définitive de 1532.
Il avait également achevé la composition de ses comédies en prose, qui lui valurent une réputation non seulement d'écrivain, mais de metteur en scène et d'homme de théâtre. Le genre "satire" avait, à l'époque, été revalorisé et repris dans le climat humaniste et post-humaniste. Malgré tout, les Satires de l'Arioste furent sans hésitation considérées comme une nouveauté. Dans la tradition d'Horace, elles forment une sorte d'autobiographie, écrite en tercets, adressée à son frère, à Pietro Bembo et d'autres aristocrates.
Ecrites entre 1517 et 1525, les Satires occupent une place particulière dans l'ensemble de l'oeuvre de l'Arioste et de sa vie elle-même. Il avait, en 1516, déjà publié son chef-d'oeuvre, le Roland furieux, et commençait à élaborer mentalement le remaniement linguistique de son poème, qu'il republia en 1521, et les ajouts structurels et thématiques destinés à aboutir à la rédaction définitive de 1532.
Il avait également achevé la composition de ses comédies en prose, qui lui valurent une réputation non seulement d'écrivain, mais de metteur en scène et d'homme de théâtre. Le genre "satire" avait, à l'époque, été revalorisé et repris dans le climat humaniste et post-humaniste. Malgré tout, les Satires de l'Arioste furent sans hésitation considérées comme une nouveauté. Dans la tradition d'Horace, elles forment une sorte d'autobiographie, écrite en tercets, adressée à son frère, à Pietro Bembo et d'autres aristocrates.