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Qu'y a-t-il en. Colombie derrière la violence. Le trafic de drogue, voire la forêt amazonienne ? De Noirs, des indiens ? Y a-t-il un bon usage de l'Autre qui fonde alors la paix inter-ethnique ? Protagonistes de cette étude pionnière, les descendants d'esclaves africains (18 % de la population colombienne) ne défraient ni la chronique ni les analyses historiques ou ethnologiques. Pourtant. il existe une société negro-colombienne originale issue de la décomposition de l'esclavage, peuplant cette région isolée de la ente Pacifique.
Non loin de ces horticulteurs-orpailleurs. se trouvent les zones-refuges des Emberá, autochtones amérindiens. Dans un pays constamment déchiré par de violents conflits, la longue coexistence de ces deux sociétés paraît le résultat d'emprunts rituels réciproques, organisée autour du compérage interethnique. Cette stratégie culturelle est ainsi alternative à la violence. Partant d'une analyse approfondie des échanges entre rituels africains, saints du catholicisme hispanique et chamanisme emberá, l'auteur dégage une voie nouvelle pour les études afro-américaine.
Cet ouvrage impose une révision de la théorie des identités culturelles et ethniques.