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Romans 1947-1949 Septième volume de l'intégrale des " romans durs " de Georges Simenon, précédé d'un entretien de Jacques Santamaria avec Nathalie Serrault. Scénariste, réalisatrice, comédienne, elle y évoque le rôle de son père dans Les Fantômes du chapelier de Claude Chabrol. - ; Cette tendance à simplifier le roman, elle s'accorde avec votre désir de décrire l'homme nu ? - ; Oui. L'homme habillé est l'homme tel qu'il se montre dans la société, tel qu'il voudrait être, ou tel qu'il voudrait être vu.
Autrement dit, c'est un homme artificiel. Lorsqu'il a mis son habit, sa cravate, etc. , il se sent tout différent, il est fier de lui. Tandis que quand il se rase devant son miroir, le matin, c'est un homme nu. Il n'a rien pour se soutenir lui-même, pour se donner des illusions. " Simenon interviewé par Eléonore Schraïber, 25 août 1971 - ; Je sais que dans le jardin secret de Michel Serrault, il y avait la lecture.
Où Simenon était bien placé. - ; C'est vrai. Quand Chabrol lui a proposé Les Fantômes, papa n'a pas lu mais relu le roman. Et je revois sa réaction. Avec un petit sourire en coin, il a dit à maman et moi, en parlant du chapelier : " Il était fait pour moi, celui-là ! " Entretien de la comédienne et réalisatrice Nathalie Serrault avec Jacques Santamaria