Les riches heures

Par : Jean-Michel Barreaud
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  • Nombre de pages60
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.105 kg
  • Dimensions15,5 cm × 21,7 cm × 0,3 cm
  • ISBN979-10-94565-08-7
  • EAN9791094565087
  • Date de parution10/04/2017
  • CollectionLe cabinet de dessins
  • ÉditeurMarguerite Waknine

Résumé

Les plus mauvaises langues iraient certainement jusqu'à dire (sans voir ni savoir) qu'il y a dans les dessins de Jean-Michel Barreaud quelque chose relevant du travail monacal et du trou de la serrure. Il n'en est rien pourtant. La suite de ces petits dessins méticuleux, délicats et précieux, la succession de ces vignettes ouvragées avec l'art de l'orfèvre, n'obligent jamais le spectateur à la posture du voyeur, parce qu'elles nous introduisent à ce mystère de la lumière tapie dans la ténèbre et par laquelle ce qui résiste et se refuse (encore) ne tardera pas (bientôt) à nous rejoindre et nous atteindre.
En ce sens, il ne s'agirait sûrement pas ici d'une sorte de révélation, mais bien plutôt d'une absence d'oubli, d'un dévoilement relevant de l'alétheia, qui ne se présente et ne se manifeste que par et dans son mouvement continuel de retrait. En somme, une esthétique, une érotique, au long d'un élégant cortège d'apparitions et de disparitions qui loin d'être sombres ou nocturnes s'avèrent être au contraire diablement riches et fertiles et pleines à déborder d'elles-mêmes sous l'élan subtil du désir le plus vif et le plus enfoui.
Les plus mauvaises langues iraient certainement jusqu'à dire (sans voir ni savoir) qu'il y a dans les dessins de Jean-Michel Barreaud quelque chose relevant du travail monacal et du trou de la serrure. Il n'en est rien pourtant. La suite de ces petits dessins méticuleux, délicats et précieux, la succession de ces vignettes ouvragées avec l'art de l'orfèvre, n'obligent jamais le spectateur à la posture du voyeur, parce qu'elles nous introduisent à ce mystère de la lumière tapie dans la ténèbre et par laquelle ce qui résiste et se refuse (encore) ne tardera pas (bientôt) à nous rejoindre et nous atteindre.
En ce sens, il ne s'agirait sûrement pas ici d'une sorte de révélation, mais bien plutôt d'une absence d'oubli, d'un dévoilement relevant de l'alétheia, qui ne se présente et ne se manifeste que par et dans son mouvement continuel de retrait. En somme, une esthétique, une érotique, au long d'un élégant cortège d'apparitions et de disparitions qui loin d'être sombres ou nocturnes s'avèrent être au contraire diablement riches et fertiles et pleines à déborder d'elles-mêmes sous l'élan subtil du désir le plus vif et le plus enfoui.