Les révoltes indiennes. Amériques, XVIe-XXIe siècle

Par : Christophe Giudicelli, Gilles Havard
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  • Nombre de pages327
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.508 kg
  • Dimensions25,6 cm × 23,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-84654-559-4
  • EAN9782846545594
  • Date de parution15/04/2021
  • CollectionAmericana
  • ÉditeurIndes savantes (Les)
  • PréfacierCarmen Bernand

Résumé

Révolte indienne... A cette évocation, plusieurs images hétéroclites viennent immédiatement à l'esprit : la photographie du chef apache Geronimo posant avec son fusil en 1887, une image en gloire du grand leader néo-inca Tupac Amaru II dans un manuel d'Histoire du Pérou, ou le passe-montagne du sous-commandant Marcos et des insurgés mayas du Chiapas en 1994. Les mouvements recouverts par de telles images ont pourtant peu à voir les uns avec les autres.
Ce livre vise à déjouer le piège des mots : l'accusation de "révolte" ou de "rébellion" était le plus souvent une arme rhétorique du pouvoir destinée à disqualifier et à niveler en le criminalisant tout mouvement de contestation de l'ordre colonial. Les textes réunis dans ce volume, qui confrontent les Amériques espagnole et française du XVIe siècle à nos jours, cherchent au contraire à restituer les logiques politiques des principaux intéressés.
Ils visent en quelque sorte à rendre la parole aux "révoltés" pour reconstruire chacun des soulèvements, des guerres, des insurrections ou des résistances, masqués par une catégorie trop vague et surdéterminée.
Révolte indienne... A cette évocation, plusieurs images hétéroclites viennent immédiatement à l'esprit : la photographie du chef apache Geronimo posant avec son fusil en 1887, une image en gloire du grand leader néo-inca Tupac Amaru II dans un manuel d'Histoire du Pérou, ou le passe-montagne du sous-commandant Marcos et des insurgés mayas du Chiapas en 1994. Les mouvements recouverts par de telles images ont pourtant peu à voir les uns avec les autres.
Ce livre vise à déjouer le piège des mots : l'accusation de "révolte" ou de "rébellion" était le plus souvent une arme rhétorique du pouvoir destinée à disqualifier et à niveler en le criminalisant tout mouvement de contestation de l'ordre colonial. Les textes réunis dans ce volume, qui confrontent les Amériques espagnole et française du XVIe siècle à nos jours, cherchent au contraire à restituer les logiques politiques des principaux intéressés.
Ils visent en quelque sorte à rendre la parole aux "révoltés" pour reconstruire chacun des soulèvements, des guerres, des insurrections ou des résistances, masqués par une catégorie trop vague et surdéterminée.