Les restes humains anténéandertaliens Apidima 1 et Apidima 2. Aréopolis, Laconie, Péninsule du Mani, Péloponnèse, Grèce

Par : Marie-Antoinette de Lumley
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  • Nombre de pages76
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions22,1 cm × 28,1 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-271-12635-1
  • EAN9782271126351
  • Date de parution06/06/2019
  • ÉditeurCNRS
  • AuteurGaspard Guipert
  • AuteurHenry de Lumley
  • AuteurNatassa Protopapa
  • AuteurThéodore Pitsios

Résumé

Deux crânes humains, l'un masculin, l'autre féminin, ont été déposés, il y a environ 160 000 ans, dans une cavité du massif calcaire d' Apidima, sur la côte occidentale de la péninsule du Magne, dans le Péloponnèse, au Sud de la Grèce. La disposition de ces deux crânes, placés face à face, sans aucun autre reste humain, évoque un comportement rituel lié à la mort. A côté des crânes, trois galets ramassés sur la plage marine, située en contrebas de la grotte, qui était beaucoup plus basse qu'actuellement, peuvent être considérés comme un dépôt intentionnel en relation avec les préoccupations symboliques de ces hommes.
Les caractéristiques anatomiques de ces crânes permettent de les attribuer à un groupe d'Homo erectus évolué en voie de néandertalisation. Si leurs boîtes crâniennes peuvent être rapprochées de formes plus anciennes, comme Arago 21-47, Ceprano, Petralona, par la convexité de la courbure fronto-pariétale et une largeur hi-pariétale faible, quelques traits annoncent déjà les dispositions reconnues chez les Néandertaliens.
Deux crânes humains, l'un masculin, l'autre féminin, ont été déposés, il y a environ 160 000 ans, dans une cavité du massif calcaire d' Apidima, sur la côte occidentale de la péninsule du Magne, dans le Péloponnèse, au Sud de la Grèce. La disposition de ces deux crânes, placés face à face, sans aucun autre reste humain, évoque un comportement rituel lié à la mort. A côté des crânes, trois galets ramassés sur la plage marine, située en contrebas de la grotte, qui était beaucoup plus basse qu'actuellement, peuvent être considérés comme un dépôt intentionnel en relation avec les préoccupations symboliques de ces hommes.
Les caractéristiques anatomiques de ces crânes permettent de les attribuer à un groupe d'Homo erectus évolué en voie de néandertalisation. Si leurs boîtes crâniennes peuvent être rapprochées de formes plus anciennes, comme Arago 21-47, Ceprano, Petralona, par la convexité de la courbure fronto-pariétale et une largeur hi-pariétale faible, quelques traits annoncent déjà les dispositions reconnues chez les Néandertaliens.