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  • Nombre de pages192
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.122 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-07-046247-6
  • EAN9782070462476
  • Date de parution29/01/2015
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Un homme choisit de vivre dans sa voiture. A travers d'étranges inscriptions qui apparaissent sur les murs de Paris, il pressent l'annonce d'une révolution. Le Renard pâle est le dieu anarchiste des Dogon du Mali ; un groupe de sans-papiers masqués porte son nom et défie la France. Qui est ce solitaire en attente d'un bouleversement politique ? Qui sont les Renards pâles ? Leur rencontre est l'objet de ce livre ; elle a lieu aujourd'hui.
Un homme choisit de vivre dans sa voiture. A travers d'étranges inscriptions qui apparaissent sur les murs de Paris, il pressent l'annonce d'une révolution. Le Renard pâle est le dieu anarchiste des Dogon du Mali ; un groupe de sans-papiers masqués porte son nom et défie la France. Qui est ce solitaire en attente d'un bouleversement politique ? Qui sont les Renards pâles ? Leur rencontre est l'objet de ce livre ; elle a lieu aujourd'hui.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Nicolas CoupannecDecitre Confluence
5/5
Révolte et onirisme
Dans son nouveau roman, Yannick Haenel met en scène un marginal qui mène une existence libérée de toute contrainte sociale, ouverte à l' errance, à l' exploration intérieure, à l' expérience du vide, à "l'intervalle" qui est à la fois, écrit-il, "une bouffée de joie, et en même temps une déchirure". Il raconte aussi le sentiment d' exclusion qui grandit en lui, renforcé par le discours politico-médiatique de l' époque. Le héros fait la rencontre d' autres marginaux, des artistes, des sans-papiers africains et une femme atypique dont le nom aristocratique "La reine de Pologne" dit déjà beaucoup d' elle. Dans la deuxième partie, le collectif se substitue à l'individuel. Du rituel africain naît une révolte urbaine, une révolte silencieuse, sans slogan dont l' acte symbolique est celui de brûler ses papiers d' identité. L' auteur rêve le rassemblement d' une communauté de solitudes qui défend sa liberté face à l' emprise de l' Etat. Yannick Haenel signe là un texte fort, parfois violent, sur les questions d' identité et sur l'esprit de la révolte.
Dans son nouveau roman, Yannick Haenel met en scène un marginal qui mène une existence libérée de toute contrainte sociale, ouverte à l' errance, à l' exploration intérieure, à l' expérience du vide, à "l'intervalle" qui est à la fois, écrit-il, "une bouffée de joie, et en même temps une déchirure". Il raconte aussi le sentiment d' exclusion qui grandit en lui, renforcé par le discours politico-médiatique de l' époque. Le héros fait la rencontre d' autres marginaux, des artistes, des sans-papiers africains et une femme atypique dont le nom aristocratique "La reine de Pologne" dit déjà beaucoup d' elle. Dans la deuxième partie, le collectif se substitue à l'individuel. Du rituel africain naît une révolte urbaine, une révolte silencieuse, sans slogan dont l' acte symbolique est celui de brûler ses papiers d' identité. L' auteur rêve le rassemblement d' une communauté de solitudes qui défend sa liberté face à l' emprise de l' Etat. Yannick Haenel signe là un texte fort, parfois violent, sur les questions d' identité et sur l'esprit de la révolte.
  • XXe siècle
  • Paris
  • Enivrant

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.4/5
sur 7 notes dont 5 avis lecteurs
Deux parties inégales
Cela faisait un moment que je voulais lire "Les renards pâles" de Yannick Haenel. J'ai donc sauté sur l'occasion la semaine passée. Que dire de ce roman? Deux parties: une première haletante et passionnante, une seconde très politique et bien moins intéressante selon moi. La première partie est structurée en courts chapitres qui permettent au lecteur de rapidement s'immerger dans l'histoire. L'utilisation du "je" est très bien pensé. La deuxième partie est un "plaidoyer politique" sur les sans-papier et plus généralement la vie aujourd'hui avec ses difficultés. Le style est agréable, poétique par moment, vulgaire (pardon moderne devrais je dire) à d'autres. Mais je n'ai pas compris le passage du je de la première partie au nous de la seconde. On se perd dans le "combat" mené par le "je" de la première partie. Cela devient touffu et surtout compliqué, donc incompréhensible pour moi. Cela partait pourtant si bien... J'aurai du m'arrêter à la fin de la 1ere partie. 3 étoiles et je recommande quand même car ce mélange libertaire-romanesque est rare, donc intéressant à lire.
Cela faisait un moment que je voulais lire "Les renards pâles" de Yannick Haenel. J'ai donc sauté sur l'occasion la semaine passée. Que dire de ce roman? Deux parties: une première haletante et passionnante, une seconde très politique et bien moins intéressante selon moi. La première partie est structurée en courts chapitres qui permettent au lecteur de rapidement s'immerger dans l'histoire. L'utilisation du "je" est très bien pensé. La deuxième partie est un "plaidoyer politique" sur les sans-papier et plus généralement la vie aujourd'hui avec ses difficultés. Le style est agréable, poétique par moment, vulgaire (pardon moderne devrais je dire) à d'autres. Mais je n'ai pas compris le passage du je de la première partie au nous de la seconde. On se perd dans le "combat" mené par le "je" de la première partie. Cela devient touffu et surtout compliqué, donc incompréhensible pour moi. Cela partait pourtant si bien... J'aurai du m'arrêter à la fin de la 1ere partie. 3 étoiles et je recommande quand même car ce mélange libertaire-romanesque est rare, donc intéressant à lire.
L'utopie de la justice sociale
Les Renards pâles, Yannick Haenel, Gallimard, 2013 Réfractaire à l’ordre imposé par une idéologie gestionnaire étriquée et hostile à une société qui « amoindrit » l’individu en l’asservissant, en l’ʺuniformisantʺ, Jean Deichel fuit « l’univers étouffant du salariat » pour vivre à l’écart de la société, quasiment reclus. Dans son gîte, une voiture, il a tout le temps de fumer, de méditer sur une « vie nouvelle » anarchique mais plus « humanitaire » car débarrassée de toute « servilité ». Lorsqu’il a besoin de plus d’espace pour « respirer », Jean Deichel s’extirpe de son habitacle exigu pour aller errer dans les rues de Paris où il va à la découverte de quelques inscriptions, signes annonciateurs d’une insurrection en gestation dirigée par les « renards pâles » vers lesquels il est, petit à petit, entraîné. Si la première partie du roman est, pourrait-on dire, ʺindividuelleʺ dans la mesure où Jean Deichel, le narrateur, décrit ʺsa vie intérieureʺ anarchiste et raconte ses « découvertes » illuminatrices, la seconde est, plutôt ʺplurielleʺ où s’affrontent le ʺvousʺ désignant « ceux qui s’imaginent gouverner » et le ʺnousʺ, prédominant, renvoyant à tous ceux qui n’ont pas droit de cité et qui, par ce motif, s’insurgent contre un ordre établi jugé injuste et cruel. Le dysfonctionnement économique, l’exclusion sociale et la répression vécus dans un monde en pleine crise sont un peu derrière la ʺmarche funèbreʺ, d’abord silencieuse, puis violente et factieuse, entreprise par les « renards pâles », partisans acharnés de la révolte. Ce sont les sans-papiers, les sans-abri et autres laissés pour compte qui tentent de se libérer du joug de la machine administrative en contournant sa logique implacable. Pour échapper à l’identification inévitable en cas de répression, ces derniers optent pour « l’insurrection des masques », Les porteurs de ces masques sont des personnes anonymes, des sans identité. « Les Renards pâles » est un roman pénétrant écrit dans un style fluide, parfois saccadé. Les phrases, souvent complexes et d’une grande densité syntaxique et sémantique, décrivent la situation d’un monde secoué par une crise multiforme et multidimensionnelle. La profondeur et la sensibilité de la thématique n’empêchent pas, toutefois, le lecteur d’éprouver du plaisir à lire afin de suivre les ʺélucubrationsʺ de Jean Deichel dans son « intervalle » solitaire puis dans sa ʺcommunionʺ avec les ʺdéshéritésʺ, les « balayures du monde ». R. Zenasni
Les Renards pâles, Yannick Haenel, Gallimard, 2013 Réfractaire à l’ordre imposé par une idéologie gestionnaire étriquée et hostile à une société qui « amoindrit » l’individu en l’asservissant, en l’ʺuniformisantʺ, Jean Deichel fuit « l’univers étouffant du salariat » pour vivre à l’écart de la société, quasiment reclus. Dans son gîte, une voiture, il a tout le temps de fumer, de méditer sur une « vie nouvelle » anarchique mais plus « humanitaire » car débarrassée de toute « servilité ». Lorsqu’il a besoin de plus d’espace pour « respirer », Jean Deichel s’extirpe de son habitacle exigu pour aller errer dans les rues de Paris où il va à la découverte de quelques inscriptions, signes annonciateurs d’une insurrection en gestation dirigée par les « renards pâles » vers lesquels il est, petit à petit, entraîné. Si la première partie du roman est, pourrait-on dire, ʺindividuelleʺ dans la mesure où Jean Deichel, le narrateur, décrit ʺsa vie intérieureʺ anarchiste et raconte ses « découvertes » illuminatrices, la seconde est, plutôt ʺplurielleʺ où s’affrontent le ʺvousʺ désignant « ceux qui s’imaginent gouverner » et le ʺnousʺ, prédominant, renvoyant à tous ceux qui n’ont pas droit de cité et qui, par ce motif, s’insurgent contre un ordre établi jugé injuste et cruel. Le dysfonctionnement économique, l’exclusion sociale et la répression vécus dans un monde en pleine crise sont un peu derrière la ʺmarche funèbreʺ, d’abord silencieuse, puis violente et factieuse, entreprise par les « renards pâles », partisans acharnés de la révolte. Ce sont les sans-papiers, les sans-abri et autres laissés pour compte qui tentent de se libérer du joug de la machine administrative en contournant sa logique implacable. Pour échapper à l’identification inévitable en cas de répression, ces derniers optent pour « l’insurrection des masques », Les porteurs de ces masques sont des personnes anonymes, des sans identité. « Les Renards pâles » est un roman pénétrant écrit dans un style fluide, parfois saccadé. Les phrases, souvent complexes et d’une grande densité syntaxique et sémantique, décrivent la situation d’un monde secoué par une crise multiforme et multidimensionnelle. La profondeur et la sensibilité de la thématique n’empêchent pas, toutefois, le lecteur d’éprouver du plaisir à lire afin de suivre les ʺélucubrationsʺ de Jean Deichel dans son « intervalle » solitaire puis dans sa ʺcommunionʺ avec les ʺdéshéritésʺ, les « balayures du monde ». R. Zenasni
« Surdité, surdité, surdité : voilà votre devise. »
[...] Il y a quelque chose de vieux comme le monde dans Les Renards pâles, quelque chose que tous les jeunes portent en eux quand ils naissent véritablement au monde. Un souffle d’idéalisme, ancien mais beau, traverse ce roman qui, comme toujours, est sur la tangente, entre fiction et vérité. C’est un texte pétri d’idéalisme, de colère, mais flou, parce qu’on ne sait pas trop qui on accuse ni quel système on dénonce. Yannick Haenel livre un texte politique et lyrique, mais trop lyrique, trop poétique, jusqu’à devenir abstrait, ce qui atténue la force politique de ce texte. Car si la politique est remise en cause, ce texte est néanmoins politique en ce sens que toute action ou non-action est un geste politique. Ce texte est étrange à appréhender, notamment parce qu’il est scindé en deux parties liées mais dont le ton est différent. D’autre part, les signes qui ont mené à la révolte sont un peu déjà vus ; les masques, le Père Lachaise, la Commune de Paris, le SDF broyé dans le camion-poubelle des éboueurs... Enfin, l’idée est noble et forte, mais l’emploi du « vous », accusateur, place davantage le lecteur du côté de ceux qui ont intégré la société sourde. Le « nous » fédérateur de ceux qui rejettent le système ne résonne pas pour le lecteur. Les frissons d’une révolution telle qu’on la rêverait, qui enflammerait Paris, la ville des pouvoirs et des inégalités par excellence, ne sont pas au rendez-vous. L'article entier sur mon blog : http://www.bibliolingus.fr/les-renards-pales-yannick-haenel-a100703753
[...] Il y a quelque chose de vieux comme le monde dans Les Renards pâles, quelque chose que tous les jeunes portent en eux quand ils naissent véritablement au monde. Un souffle d’idéalisme, ancien mais beau, traverse ce roman qui, comme toujours, est sur la tangente, entre fiction et vérité. C’est un texte pétri d’idéalisme, de colère, mais flou, parce qu’on ne sait pas trop qui on accuse ni quel système on dénonce. Yannick Haenel livre un texte politique et lyrique, mais trop lyrique, trop poétique, jusqu’à devenir abstrait, ce qui atténue la force politique de ce texte. Car si la politique est remise en cause, ce texte est néanmoins politique en ce sens que toute action ou non-action est un geste politique. Ce texte est étrange à appréhender, notamment parce qu’il est scindé en deux parties liées mais dont le ton est différent. D’autre part, les signes qui ont mené à la révolte sont un peu déjà vus ; les masques, le Père Lachaise, la Commune de Paris, le SDF broyé dans le camion-poubelle des éboueurs... Enfin, l’idée est noble et forte, mais l’emploi du « vous », accusateur, place davantage le lecteur du côté de ceux qui ont intégré la société sourde. Le « nous » fédérateur de ceux qui rejettent le système ne résonne pas pour le lecteur. Les frissons d’une révolution telle qu’on la rêverait, qui enflammerait Paris, la ville des pouvoirs et des inégalités par excellence, ne sont pas au rendez-vous. L'article entier sur mon blog : http://www.bibliolingus.fr/les-renards-pales-yannick-haenel-a100703753
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