Les relations entre l'Amérique du Sud et le Moyen-Orient. Un exemple de relance Sud-Sud

Par : Elodie Brun
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  • Nombre de pages198
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions13,3 cm × 21,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-296-05561-2
  • EAN9782296055612
  • Date de parution01/04/2008
  • CollectionInter-national. Première synth
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierGuillaume Devin

Résumé

L'étude qui suit ne manque pas d'audace. Alors que la lecture des relations internationales privilégie souvent la hiérarchie des puissances, Elodie Brun nous invite à penser leur autonomie. L'époque ne s'y prête guère : la notion de tiers-monde parait vieillie, le non alignement évoque des positionnements dépassés et le Sud désigne un ensemble éclaté et insaisissable. A contre-courant, l'auteur se demande pourtant si les politiques étrangères de quelques pays, traditionnellement classés comme périphériques ne sont pas de nature à créer de nouveaux courants de solidarité susceptibles de perturber le jeu des puissances qui définissent l'ordre international depuis 1945. La méthode retenue ne s'inscrit pas dans un courant théorique précis. Elle relève plutôt d'un recensement exhaustif d'interactions internationales significatives afin d'en proposer une interprétation, à la manière d'une sociologie de l'international. L'ouvrage se penche sur les relations entre deux régions - l'Amérique du Sud et le Moyen-Orient - à travers l'intensification des liens entre quatre pays : le Brésil, l'Egypte, l'Iran et le Venezuela. Bien entendu, ce choix, même justifié, peut soulever des objections propres à toute étude de cas : le Brésil est une puissance émergente ; l'Egypte a-t-elle encore une politique étrangère ? ; l'Iran n'est pas un pays arabe ; la diplomatie vénézuélienne est atypique, etc. On aurait pourtant tort de s'arrêter là
L'étude qui suit ne manque pas d'audace. Alors que la lecture des relations internationales privilégie souvent la hiérarchie des puissances, Elodie Brun nous invite à penser leur autonomie. L'époque ne s'y prête guère : la notion de tiers-monde parait vieillie, le non alignement évoque des positionnements dépassés et le Sud désigne un ensemble éclaté et insaisissable. A contre-courant, l'auteur se demande pourtant si les politiques étrangères de quelques pays, traditionnellement classés comme périphériques ne sont pas de nature à créer de nouveaux courants de solidarité susceptibles de perturber le jeu des puissances qui définissent l'ordre international depuis 1945. La méthode retenue ne s'inscrit pas dans un courant théorique précis. Elle relève plutôt d'un recensement exhaustif d'interactions internationales significatives afin d'en proposer une interprétation, à la manière d'une sociologie de l'international. L'ouvrage se penche sur les relations entre deux régions - l'Amérique du Sud et le Moyen-Orient - à travers l'intensification des liens entre quatre pays : le Brésil, l'Egypte, l'Iran et le Venezuela. Bien entendu, ce choix, même justifié, peut soulever des objections propres à toute étude de cas : le Brésil est une puissance émergente ; l'Egypte a-t-elle encore une politique étrangère ? ; l'Iran n'est pas un pays arabe ; la diplomatie vénézuélienne est atypique, etc. On aurait pourtant tort de s'arrêter là