Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'importance des origines dans la destinée des individus s'applique d'une manière presque troublante à George Sand. La recherche des ancêtres de l'écrivain...
Lire la suite
L'importance des origines dans la destinée des individus s'applique d'une manière presque troublante à George Sand. La recherche des ancêtres de l'écrivain nous entraîne dans un parcours original qui va du XVIe au XIXe siècle. Nous y trouvons l'esprit libertaire et libertin du siècle des Lumières, le souffle guerrier des grandes batailles européennes, les intrigues politiques et amoureuses des Cours de France, de Russie, de Pologne, la mode des salons littéraires, les fastes de l'hôtel Lambert, la vie dans les prestigieux châteaux de Chenonceau et Chambord. Nous y découvrons aussi les liens intimes qui unissent les membres de la famille de George Sand aux grands penseurs tels Jean-Jacques Rousseau, secrétaire des Dupin, Voltaire, ami et biographe de Maurice de Saxe, Montesquieu, Buffon... L'alliance des Dupin, grands bourgeois amis des arts et férus de littérature, et des Saxe, guerriers d'origine royale, est le creuset de la personnalité aux multiples facettes de la dame de Nohant. Tous les personnages croisés dans cet ouvrage ont une personnalité très marquée : on ressent leur influence sur la pensée sandienne et leur rencontre nous donne des éléments supplémentaires pour une nouvelle lecture des œuvres de l'immense écrivain. Après son Epopée saint-simonienne, Bernard Jouve s'intéresse aux origines directes et indirectes de George Sand qui plongent leurs racines dans l'univers des financiers, des militaires de haut rang, des philosophes et des aristocrates d'avant la Révolution. En arrachant la bonne dame de Nohant à son environnement berrichon, l'auteur nous fait entrevoir une autre dimension de l'écrivain.