Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce Carnet, de petit format, qui comprend 184 pages et feuillets encartés, est demeuré inédit jus
qu'à ce jour. Il fut commencé, comme le précise...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 28 septembre et le 1 octobre
En librairie
Résumé
Ce Carnet, de petit format, qui comprend 184 pages et feuillets encartés, est demeuré inédit jus
qu'à ce jour. Il fut commencé, comme le précise Valéry, le 23 avril 1936 à Alger, où il s'était rendu pour faire une conférence sur ses " Impressions de Méditerranéen " et où il participa au déjeuner des Ecrivains algériens. La dernière page porte une date : septembre 1938, et fait référence à la crise de Tchécoslovaquie. Quelle était l'intention de Paul Valéry en l'entreprenant ? Songeait-il à rassembler les matériaux d'une sorte de Traité de l'Anarchie, comme le libellé du titre, qui n'est dénué ni d'humour ni d'une certaine provocation, le laisserait entendre ? N'avait-il pas plutôt en vue un recueil d'observations et de réflexions, à l'instar, par exemple, des Mauvaises Pensées et Autres, qui furent publiées plus tard ?
Il est difficile de le dire. Il présente ce projet, si éloigné de son comportement habituel, comme s'étant imposé à lui sous la forme d'une sorte de révélation. Mais ce projet et le Carnet lui-même n'eurent pas de suite, peut-être tout simplement du fait des événements. " Je n'en ferai probablement jamais rien ", dit-il quelques mois avant sa mort à son fils François. Le voici dans son texte intégral. Afin de contribuer à le replacer dans un contexte, on l'a fait suivre d'une communication faite récemment par François Valéry à l'Académie des Sciences Morales
et Politiques, sur Paul Valéry et la Politique.