Les premiers poèmes en prose : généalogie d'un genre dans la première moitié du dix-neuvième siècle français

Par : Nathalie Vincent-Munnia
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  • Nombre de pages626
  • PrésentationRelié
  • FormatGrand Format
  • Poids1.04 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,5 cm × 3,5 cm
  • ISBN2-85203-451-4
  • EAN9782852034518
  • Date de parution05/02/1996
  • CollectionRomantisme et Modernités
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Le poème en prose, avant même d'être reconnu et nommé comme tel - par Baudelaire notamment -, s'élabore comme genre dans la première moitié du XIXe siècle : succédant à diverses tentatives de prose poétique, il s'en dégage pour se construire en poème, mais en renonçant à une poéticité fondée sur des normes prédéfinies (comme celle du vers). Cette nouvelle identité poétique ne s'actualise donc que par la reconnaissance du lecteur, ce qui semble récuser toute définition systématique ou modélisante du genre.
D'autant que la réception des premiers poèmes en prose est problématique : totalement marginalisés, ils ne commenceront à être perçus génériquement qu'après d'autres évolutions poétiques - qu'ils auront du reste engendrées. Les premiers poètes en prose (Cailleux, Rabbe, Bertrand, Forneret, Guérin, Lefèvre-Deumier) font en outre de cc nouveau mode d'expression l'instrument et l'objet d'une quête tant poétique qu'existentielle.
Le poème en prose acquiert ainsi une valeur réflexive et expérimentale : il explore les confins du poétique. Genre ouvert et virtuel, il apparaît donc également paradoxal : son identité générique se construisant autour de sa capacité à inaugurer de nouveaux modes de poéticité et de généricité, n'est-il pas voué à la voir se dissoudre au moment même de sa reconnaissance ? C'est à ce type de réflexions et de cheminements qu'invitent cet ouvrage, réalisé au sein de l'équipe de recherches "Littérature et idéologies au XIXe siècle" (U.R.A.
1039 - CNRS/Université Lumière-Lyon 2, dirigée par Monsieur Philippe Régnier) et son auteur, Nathalie Vincent-Munnia, maître de conférences à l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.
Le poème en prose, avant même d'être reconnu et nommé comme tel - par Baudelaire notamment -, s'élabore comme genre dans la première moitié du XIXe siècle : succédant à diverses tentatives de prose poétique, il s'en dégage pour se construire en poème, mais en renonçant à une poéticité fondée sur des normes prédéfinies (comme celle du vers). Cette nouvelle identité poétique ne s'actualise donc que par la reconnaissance du lecteur, ce qui semble récuser toute définition systématique ou modélisante du genre.
D'autant que la réception des premiers poèmes en prose est problématique : totalement marginalisés, ils ne commenceront à être perçus génériquement qu'après d'autres évolutions poétiques - qu'ils auront du reste engendrées. Les premiers poètes en prose (Cailleux, Rabbe, Bertrand, Forneret, Guérin, Lefèvre-Deumier) font en outre de cc nouveau mode d'expression l'instrument et l'objet d'une quête tant poétique qu'existentielle.
Le poème en prose acquiert ainsi une valeur réflexive et expérimentale : il explore les confins du poétique. Genre ouvert et virtuel, il apparaît donc également paradoxal : son identité générique se construisant autour de sa capacité à inaugurer de nouveaux modes de poéticité et de généricité, n'est-il pas voué à la voir se dissoudre au moment même de sa reconnaissance ? C'est à ce type de réflexions et de cheminements qu'invitent cet ouvrage, réalisé au sein de l'équipe de recherches "Littérature et idéologies au XIXe siècle" (U.R.A.
1039 - CNRS/Université Lumière-Lyon 2, dirigée par Monsieur Philippe Régnier) et son auteur, Nathalie Vincent-Munnia, maître de conférences à l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.