Les pouvoirs africains. Généalogie, structuration grammaire

Par : Oumar Diagne

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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • Poids0.253 kg
  • Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-37369-118-4
  • EAN9782373691184
  • Date de parution15/01/2025
  • ÉditeurDianoïa

Résumé

Comment comprendre l'étrange fonctionnement des gouvernements africains qui se traduit par le fait que les dirigeants africains ont en général pour seul souci le monopole du pouvoir et rechignent à toute limitation de leurs prérogatives ? Quelles en sont les causes et comment éventuellement y remédier ? Tel est le problème ardu qu'affronte ce livre. Trois grandes classes d'explication sont proposées par l'auteur.
(i) Ce sont des pouvoirs aliénés, toujours influencés par les anciennes puissances coloniales, et qui ne se maintiennent que comme suppôts de ces puissances étrangères. Pas étonnant donc qu'ils ne puissent servir leur peuple. (ii) Il n'y a pas de contrôle collectif de ces pouvoirs. Les liens anciens des populations avec leurs dirigeants ont été altérés par la traite négrière, la colonisation, l'aventure néocoloniale ou postcoloniale et de nouveaux liens permettant un contrôle conséquent ont du mal à émerger.
En toute logique, les dirigeants ''africains'' ont largement participé à freiner l'émergence de contre-pouvoirs. Les pratiques discriminatoires, érigées en système de gestion de l'Etat, ont accouché de nombreux conflits ethniques qui minent le continent, ce qui contraste d'avant la pénétration coloniale où l'Afrique connaissait l'existence d'ensembles politiques au sein desquelles différentes ''ethnies'' cohabitaient pacifiquement.
Si on ajoute la répression et le contrôle de l'opposition, là où elle existe, on comprend comment s'est organisé le musèlement des sociétés. (iii) L'environnement mondial a un impact certain sur la structuration et les agissements des pouvoirs politiques et est un élément essentiel pour la compréhension de l'histoire politique africaine comme des modes de fonctionnement des pouvoirs. La fin de la guerre froide semble donner aux dirigeant africains plus d'autonomie.
Comment comprendre l'étrange fonctionnement des gouvernements africains qui se traduit par le fait que les dirigeants africains ont en général pour seul souci le monopole du pouvoir et rechignent à toute limitation de leurs prérogatives ? Quelles en sont les causes et comment éventuellement y remédier ? Tel est le problème ardu qu'affronte ce livre. Trois grandes classes d'explication sont proposées par l'auteur.
(i) Ce sont des pouvoirs aliénés, toujours influencés par les anciennes puissances coloniales, et qui ne se maintiennent que comme suppôts de ces puissances étrangères. Pas étonnant donc qu'ils ne puissent servir leur peuple. (ii) Il n'y a pas de contrôle collectif de ces pouvoirs. Les liens anciens des populations avec leurs dirigeants ont été altérés par la traite négrière, la colonisation, l'aventure néocoloniale ou postcoloniale et de nouveaux liens permettant un contrôle conséquent ont du mal à émerger.
En toute logique, les dirigeants ''africains'' ont largement participé à freiner l'émergence de contre-pouvoirs. Les pratiques discriminatoires, érigées en système de gestion de l'Etat, ont accouché de nombreux conflits ethniques qui minent le continent, ce qui contraste d'avant la pénétration coloniale où l'Afrique connaissait l'existence d'ensembles politiques au sein desquelles différentes ''ethnies'' cohabitaient pacifiquement.
Si on ajoute la répression et le contrôle de l'opposition, là où elle existe, on comprend comment s'est organisé le musèlement des sociétés. (iii) L'environnement mondial a un impact certain sur la structuration et les agissements des pouvoirs politiques et est un élément essentiel pour la compréhension de l'histoire politique africaine comme des modes de fonctionnement des pouvoirs. La fin de la guerre froide semble donner aux dirigeant africains plus d'autonomie.