Les portes de feutre. Epopées kirghiz et sagaï , Sibérie du sud
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- Nombre de pages206
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.285 kg
- Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 1,6 cm
- ISBN2-07-074813-8
- EAN9782070748136
- Date de parution24/11/1999
- CollectionL'Aube des peuples
- ÉditeurGallimard
Résumé
Les textes de Vassili Vassilevich (ou Wilhelm Radloff) qui sont réunis ici pour la première fois en français sont issus de la somme considérable que le linguiste russe a consacrée, dans les années 1860 aux peuples sud-sibériens de l'Altaï. Ces épopées transmises oralement représentent le fonds préislamique des anciens Turkmènes venus de Mongolie. Peuples nomades, guerriers, remarquables cavaliers, ils ont élaboré ces chants
épiques à la gloire de leur civilisation à la fois raffinée et violente.
Les héros de ces récits - Aï Mökö, Tarba Kindchi le chamane, Aï Toly - sy et surtout Yoloï Kan le dévoreur, le géant fondateur de l'ethnie Nogaï - sont à la mesure de cette société : brutaux, grossiers, mais aussi vaillants, sincères, pénétrés du sens des valeurs humaines, fidèles à leurs engagements. Ils évoluent dans un monde qui semble encore inachevé, un monde où les dieux du ciel ont parfois peur des hommes, où rôdent les esprits souterrains.
Mais c'est par la finesse des notations, des sentiments, par la précision des détails (les fêtes, les rituels du lit, le culte des chevaux, les costumes, l'art de la guerre) que ces peuples, parmi les plus méconnus et les plus éloignés de notre civilisation urbaine, nomades, guerriers, sans attaches, sans frontières, nous deviennent étrangement proches.
J.M.G. Le Clézio
Les textes de Vassili Vassilevich (ou Wilhelm Radloff) qui sont réunis ici pour la première fois en français sont issus de la somme considérable que le linguiste russe a consacrée, dans les années 1860 aux peuples sud-sibériens de l'Altaï. Ces épopées transmises oralement représentent le fonds préislamique des anciens Turkmènes venus de Mongolie. Peuples nomades, guerriers, remarquables cavaliers, ils ont élaboré ces chants
épiques à la gloire de leur civilisation à la fois raffinée et violente.
Les héros de ces récits - Aï Mökö, Tarba Kindchi le chamane, Aï Toly - sy et surtout Yoloï Kan le dévoreur, le géant fondateur de l'ethnie Nogaï - sont à la mesure de cette société : brutaux, grossiers, mais aussi vaillants, sincères, pénétrés du sens des valeurs humaines, fidèles à leurs engagements. Ils évoluent dans un monde qui semble encore inachevé, un monde où les dieux du ciel ont parfois peur des hommes, où rôdent les esprits souterrains.
Mais c'est par la finesse des notations, des sentiments, par la précision des détails (les fêtes, les rituels du lit, le culte des chevaux, les costumes, l'art de la guerre) que ces peuples, parmi les plus méconnus et les plus éloignés de notre civilisation urbaine, nomades, guerriers, sans attaches, sans frontières, nous deviennent étrangement proches.
J.M.G. Le Clézio