Né à Vichy le 29 août 1881, Valery Larbaud est poète, nouvelliste, romancier et traducteur. Héritier d'une famille fortunée, il parcourt l'Europe à partir de 1898 à grands frais, continent qu'il chante dans Poèmes par un riche amateur ou Ouvres françaises de M. Barnabooth, avant de publier un roman, Fermina Márquez, et un premier recueil de nouvelles (Enfantines). Il fréquente tous les milieux littéraires. Polyglotte, il fait connaître en France des ouvres majeures de la littérature étrangère, dont celles de Samuel Butter et de James Joyce. Devenu aphasique en 1935, il finit sa vie paralysé. Il reçoit le Grand Prix national des Lettres en 1952 et meurt à Vichy en 1957.
Les poésies de AO Barnabooth. Suivies de Poésies diverses et des poèmes de AO Barnabooth éliminés de l'édition de 1913
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- Nombre de pages123
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.115 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 0,8 cm
- ISBN2-07-030157-5
- EAN9782070301577
- Date de parution20/06/2006
- CollectionPoésie
- ÉditeurGallimard
Résumé
"Lorsque Valéry Larbaud, âgé de 27 ans, publie en 1908 ses Poèmes par un riche amateur, il se désolidarise de son milieu dont il exhibe le plus excessif représentant. Il n'est, sous un nom d'emprunt, qu'un exécuteur littéraire. Mais quelle exécution ! C'est une vengeance contre son hérédité, un camouflet à sa mère qui lui a refusé son émancipation légale et l'a soumis à un conseil judiciaire, c'est une provocation sociale et intellectuelle, une confession, un manifeste, une apologie, un blâme.
C'est une rébellion, un défi. C'est Barnabooth, le mystérieux narrateur de ses frasques, le milliardaire enfant gâté ; mais c'est aussi Valery Larbaud, l'héritier d'une famille aisée, le mystificateur passionné de vérité. Nous ne regardons pas voyager le poète, nous voyageons avec lui. Et, pour la première fois dans notre littérature (oui, l'événement est là), nous éprouvons le sentiment d'un mécanisme universel : la belle machinerie humaine - train de luxe, paquebot - conjuguée avec la respiration d'un homme qui nous confie, au rythme des trépidations, ses frémissements les plus secrets : O vie réelle sans art et sans métaphores, sois à moi" Robert Mallet.
C'est une rébellion, un défi. C'est Barnabooth, le mystérieux narrateur de ses frasques, le milliardaire enfant gâté ; mais c'est aussi Valery Larbaud, l'héritier d'une famille aisée, le mystificateur passionné de vérité. Nous ne regardons pas voyager le poète, nous voyageons avec lui. Et, pour la première fois dans notre littérature (oui, l'événement est là), nous éprouvons le sentiment d'un mécanisme universel : la belle machinerie humaine - train de luxe, paquebot - conjuguée avec la respiration d'un homme qui nous confie, au rythme des trépidations, ses frémissements les plus secrets : O vie réelle sans art et sans métaphores, sois à moi" Robert Mallet.
"Lorsque Valéry Larbaud, âgé de 27 ans, publie en 1908 ses Poèmes par un riche amateur, il se désolidarise de son milieu dont il exhibe le plus excessif représentant. Il n'est, sous un nom d'emprunt, qu'un exécuteur littéraire. Mais quelle exécution ! C'est une vengeance contre son hérédité, un camouflet à sa mère qui lui a refusé son émancipation légale et l'a soumis à un conseil judiciaire, c'est une provocation sociale et intellectuelle, une confession, un manifeste, une apologie, un blâme.
C'est une rébellion, un défi. C'est Barnabooth, le mystérieux narrateur de ses frasques, le milliardaire enfant gâté ; mais c'est aussi Valery Larbaud, l'héritier d'une famille aisée, le mystificateur passionné de vérité. Nous ne regardons pas voyager le poète, nous voyageons avec lui. Et, pour la première fois dans notre littérature (oui, l'événement est là), nous éprouvons le sentiment d'un mécanisme universel : la belle machinerie humaine - train de luxe, paquebot - conjuguée avec la respiration d'un homme qui nous confie, au rythme des trépidations, ses frémissements les plus secrets : O vie réelle sans art et sans métaphores, sois à moi" Robert Mallet.
C'est une rébellion, un défi. C'est Barnabooth, le mystérieux narrateur de ses frasques, le milliardaire enfant gâté ; mais c'est aussi Valery Larbaud, l'héritier d'une famille aisée, le mystificateur passionné de vérité. Nous ne regardons pas voyager le poète, nous voyageons avec lui. Et, pour la première fois dans notre littérature (oui, l'événement est là), nous éprouvons le sentiment d'un mécanisme universel : la belle machinerie humaine - train de luxe, paquebot - conjuguée avec la respiration d'un homme qui nous confie, au rythme des trépidations, ses frémissements les plus secrets : O vie réelle sans art et sans métaphores, sois à moi" Robert Mallet.