Les pionnières du temps. Vies professionnelles et familiales des ouvrières de l'industrie horlogère suisse (1870-1970)

Par : Stéphanie Lachat
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  • Nombre de pages450
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.645 kg
  • Dimensions15,5 cm × 22,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-940489-95-4
  • EAN9782940489954
  • Date de parution01/01/2015
  • CollectionHistoire et horlogerie
  • ÉditeurAlphil éditions

Résumé

Les femmes ont largement participé au succès de l'industrie horlogère suisse, dès ses premières heures. Qui étaient-elles ? Que faisaient-elles de "leurs" enfants pendant les longues heures passées à l'atelier ? D'ailleurs, ont-elles davantage travaillé en fabrique, ou à domicile ? Démêlant un impressionnant écheveau de données éparses, décrivant des vies qui ont souvent laissé peu de traces écrites, ce livre va à la rencontre des ouvrières de l'horlogerie.
Cela amène à déjouer bien des idées reçues sur les rapports entre hommes et femmes, l'horlogerie et l'emploi en général. Non, l'idéal de la femme au foyer n'a jamais concerné toutes les épouses. Oui, le travail en fabrique a pu être vanté pour les mères. Non, le travail à domicile n'est pas la destinée des travailleuses non qualifiées. Quelles sont les spécificités de la branche horlogère qui expliquent cela ? Sur le terrain horloger, véritable laboratoire sociologique, les élites se sont réservé l'idéal de la femme au foyer.
Pour et dans les familles ouvrières s'est mis en place un modèle concurrent : la "logique de la double tâche", dont les deux dimensions - professionnelle et domestique - font partie intégrante de l'identité des horlogères. Elles sont ouvrières ET ménagères-mères ; elles sont femmes au foyer sans y être. Les ouvrières de l'horlogerie ont inauguré un rapport légitime à l'emploi. C'est ce modèle, né au XIXe siècle, qui remontera le long de l'échelle sociale, à mesure que les femmes revendiqueront le droit à l'emploi.
C'est à leur suite que l'articulation famille et emploi devient pensable. Elles sont les pionnières du temps.
Les femmes ont largement participé au succès de l'industrie horlogère suisse, dès ses premières heures. Qui étaient-elles ? Que faisaient-elles de "leurs" enfants pendant les longues heures passées à l'atelier ? D'ailleurs, ont-elles davantage travaillé en fabrique, ou à domicile ? Démêlant un impressionnant écheveau de données éparses, décrivant des vies qui ont souvent laissé peu de traces écrites, ce livre va à la rencontre des ouvrières de l'horlogerie.
Cela amène à déjouer bien des idées reçues sur les rapports entre hommes et femmes, l'horlogerie et l'emploi en général. Non, l'idéal de la femme au foyer n'a jamais concerné toutes les épouses. Oui, le travail en fabrique a pu être vanté pour les mères. Non, le travail à domicile n'est pas la destinée des travailleuses non qualifiées. Quelles sont les spécificités de la branche horlogère qui expliquent cela ? Sur le terrain horloger, véritable laboratoire sociologique, les élites se sont réservé l'idéal de la femme au foyer.
Pour et dans les familles ouvrières s'est mis en place un modèle concurrent : la "logique de la double tâche", dont les deux dimensions - professionnelle et domestique - font partie intégrante de l'identité des horlogères. Elles sont ouvrières ET ménagères-mères ; elles sont femmes au foyer sans y être. Les ouvrières de l'horlogerie ont inauguré un rapport légitime à l'emploi. C'est ce modèle, né au XIXe siècle, qui remontera le long de l'échelle sociale, à mesure que les femmes revendiqueront le droit à l'emploi.
C'est à leur suite que l'articulation famille et emploi devient pensable. Elles sont les pionnières du temps.