Les peuples autochtones et leur relation originale à la terre. Un questionnement pour l'ordre mondial

Par : Frédéric Deroche

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  • Nombre de pages378
  • PrésentationBroché
  • Poids0.535 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-296-05585-8
  • EAN9782296055858
  • Date de parution01/04/2008
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierJulian Burger

Résumé

Plusieurs milliers de groupes de populations autochtones - soit entre 300 et 400 millions d'individus dans le monde - se distinguent des autres groupes par divers facteurs historiques, structurels et identitaires. Leur différence culturelle est souvent liée à la langue, à l'organisation sociale, aux valeurs religieuses et, spirituelles, à leurs législations et institutions et surtout à leur cosmovision, qui se manifeste dans leur relation spéciale à la terre et aux ressources naturelles.
Cette vision du monde a toujours fait l'objet d'incompréhension. Les peuples autochtones ont subi et subissent encore différents processus de génocide, d'ethnocide et d'écocide qui menacent leur survie aussi bien physique que culturelle. Les politiques étatiques ont conduit plus qu'ailleurs à la destruction des identités autochtones, notamment par les dépossessions des terres au nom de la "civilisation", du.
progrès, du développement, de la modernisation, de la religion et maintenant de la mondialisation. Durant tout le XXe siècle, on attendait de ces populations qu'elles s'assimilent au groupe majoritaire, autrement dit qu'elles abandonnent leur vision du monde spécifique pour s'intégrer au modèle de société occidental et finalement qu'elles disparaissent en tant que telles. Face à ce processus, les peuples autochtones ont su résister, voire survivre, et ont réussi à faire évoluer l'opinion mondiale.
Au cours des dernières décennies, le monde a pris conscience que les autochtones avaient des droits. Progressivement un système de protection de la relation à la terre et aux ressources naturelles se met en place même si les solutions envisagées restent essentiellement fondées sur le modèle juridico-politique occidental au lieu de prendre véritablement en compte la vision du monde et l'originalité des peuples autochtones.
Au-delà de ces aspects, ces peuples sont porteurs d'une autre vision du monde et souhaitent participer, à côté d'autres acteurs opposés à la logique néolibérale, à la construction d'un nouvel ordre mondial.
Plusieurs milliers de groupes de populations autochtones - soit entre 300 et 400 millions d'individus dans le monde - se distinguent des autres groupes par divers facteurs historiques, structurels et identitaires. Leur différence culturelle est souvent liée à la langue, à l'organisation sociale, aux valeurs religieuses et, spirituelles, à leurs législations et institutions et surtout à leur cosmovision, qui se manifeste dans leur relation spéciale à la terre et aux ressources naturelles.
Cette vision du monde a toujours fait l'objet d'incompréhension. Les peuples autochtones ont subi et subissent encore différents processus de génocide, d'ethnocide et d'écocide qui menacent leur survie aussi bien physique que culturelle. Les politiques étatiques ont conduit plus qu'ailleurs à la destruction des identités autochtones, notamment par les dépossessions des terres au nom de la "civilisation", du.
progrès, du développement, de la modernisation, de la religion et maintenant de la mondialisation. Durant tout le XXe siècle, on attendait de ces populations qu'elles s'assimilent au groupe majoritaire, autrement dit qu'elles abandonnent leur vision du monde spécifique pour s'intégrer au modèle de société occidental et finalement qu'elles disparaissent en tant que telles. Face à ce processus, les peuples autochtones ont su résister, voire survivre, et ont réussi à faire évoluer l'opinion mondiale.
Au cours des dernières décennies, le monde a pris conscience que les autochtones avaient des droits. Progressivement un système de protection de la relation à la terre et aux ressources naturelles se met en place même si les solutions envisagées restent essentiellement fondées sur le modèle juridico-politique occidental au lieu de prendre véritablement en compte la vision du monde et l'originalité des peuples autochtones.
Au-delà de ces aspects, ces peuples sont porteurs d'une autre vision du monde et souhaitent participer, à côté d'autres acteurs opposés à la logique néolibérale, à la construction d'un nouvel ordre mondial.