Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'Eglise a peiné à avoir des Pères, quand il lui a suffi d'une seconde d'Annonciation pour avoir une Mère : six siècles de paternité, et à peine...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
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Résumé
L'Eglise a peiné à avoir des Pères, quand il lui a suffi d'une seconde d'Annonciation pour avoir une Mère : six siècles de paternité, et à peine commencée que déjà partagée entre Orient et Occident ! Le (saint) esprit de contradiction qui a régi l'économie de son engendrement et fait de la Vierge la fille de son fils, et de notre Mère l'Eglise la fille de ses Pères a inspiré à son tour les premiers efforts de christianisation de la pensée. Pour retracer les conditions paradoxales de cette genèse, cet essai propose quelques portraits des " Pères de leur Mère " en tâchant de montrer comment des obsessions individuelles ont pu être érigées en normes universelles : l'impatience (Tertullien), la dépression (Grégoire de Nazianze), la traduction ou la minceur (Jérôme), mais aussi l'économie (Cyrille d'Alexandrie), le salut (Grégoire de Nysse) et l'antisémitisme (Chrysostome), ou encore la castration (Origène), la fornication et l'adultère (Augustin). En relisant les écrits des Pères de l'Eglise, Pierre-Emmanuel Dauzat tente de retrouver les contradictions de la pensée chrétienne naissante. Dire de Dieu une chose et son contraire, c'est encore dire Dieu, et la mauvaise foi des Pères est encore la foi.