Les Pères de la patrie. La société parlementaire en Dauphiné au temps des Lumières

Par : Clarisse Coulomb

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  • Nombre de pages540
  • PrésentationBroché
  • Poids0.885 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-7061-1315-4
  • EAN9782706113154
  • Date de parution04/01/2007
  • CollectionLa pierre et l'écrit
  • ÉditeurPUG

Résumé

Comment l'envoi du parlement de Dauphiné en exil, le 7 juin 1788, a-t-il pu provoquer l'émeute sanglante de la population grenobloise ? Et surtout, pourquoi cette célèbre journée des Tuiles a-t-elle été suivie de l'union des trois ordres de la province, réclamant la convocation des Etats généraux et le rappel des Etats provinciaux, avec le doublement du tiers, ce qui est un programme unique en France ? Ce livre propose une relecture des origines de la Révolution à travers le rôle joué par le parlement de Dauphiné trop souvent minoré au profit des hommes du tiers comme Mounier ou Barnave.
Loin d'une seule histoire politique, à la manière de Jean Egret, l'auteur articule l'analyse socio-économique à l'analyse culturelle et politique. La société parlementaire dauphinoise ainsi révélée apparaît moins comme une caste en déclin, crispée sur ses privilèges, que comme une société largement ouverte tant aux élites nouvelles qu'aux idées des Lumières.
Comment l'envoi du parlement de Dauphiné en exil, le 7 juin 1788, a-t-il pu provoquer l'émeute sanglante de la population grenobloise ? Et surtout, pourquoi cette célèbre journée des Tuiles a-t-elle été suivie de l'union des trois ordres de la province, réclamant la convocation des Etats généraux et le rappel des Etats provinciaux, avec le doublement du tiers, ce qui est un programme unique en France ? Ce livre propose une relecture des origines de la Révolution à travers le rôle joué par le parlement de Dauphiné trop souvent minoré au profit des hommes du tiers comme Mounier ou Barnave.
Loin d'une seule histoire politique, à la manière de Jean Egret, l'auteur articule l'analyse socio-économique à l'analyse culturelle et politique. La société parlementaire dauphinoise ainsi révélée apparaît moins comme une caste en déclin, crispée sur ses privilèges, que comme une société largement ouverte tant aux élites nouvelles qu'aux idées des Lumières.