Les pays baltes en quête de sécurité

Par : Matthieu Chillaud

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  • Nombre de pages317
  • PrésentationBroché
  • Poids0.57 kg
  • Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7178-5687-3
  • EAN9782717856873
  • Date de parution27/04/2009
  • CollectionBibliothèque stratégique
  • ÉditeurEconomica

Résumé

Les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie), après leur brutale incorporation à la fin de la seconde guerre mondiale, à l'Union soviétique, ont regagné, à un moment où cette dernière agonisait, leur indépendance et leur souveraineté. Depuis, en croisant le fer régulièrement avec une Russie hostile à leur diplomatie atlantique tous azimuts et en soutenant, tout aussi fréquemment, les pays occidentaux, et en premier lieu les Etats-Unis, ils ont voulu démontrer que leur objectif était de quitter, une fois pour toutes, l'orbite russe tout en garantissant leur positionnement, à perpétuelle demeure, à l'Ouest. Cette stratégie, néanmoins, ne fut pas exempte d'ambiguïtés. A force de classifier les trois pays dans une catégorie homogène, on en oublierait presque l'opportunisme dont a pu faire preuve chacun d'eux qui, lorsque ses intérêts l'exigeaient, a préféré arracher aux capitales occidentales des garanties que les deux autres ne pouvaient obtenir. Leur dénominateur commun, finalement, est moins de partager une identité similaire autour d'un label " balte " que d'avoir un positionnement géostratégique contraignant et d'avoir utilisé une identité opportunément construite pour conjurer cette contrainte. Cette stratégie a été couronnée de succès puisqu'elle a débouché sur leur intégration de jure à l'Ouest par le jeu de leur double adhésion à l'OTAN et à l'UE.
Les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie), après leur brutale incorporation à la fin de la seconde guerre mondiale, à l'Union soviétique, ont regagné, à un moment où cette dernière agonisait, leur indépendance et leur souveraineté. Depuis, en croisant le fer régulièrement avec une Russie hostile à leur diplomatie atlantique tous azimuts et en soutenant, tout aussi fréquemment, les pays occidentaux, et en premier lieu les Etats-Unis, ils ont voulu démontrer que leur objectif était de quitter, une fois pour toutes, l'orbite russe tout en garantissant leur positionnement, à perpétuelle demeure, à l'Ouest. Cette stratégie, néanmoins, ne fut pas exempte d'ambiguïtés. A force de classifier les trois pays dans une catégorie homogène, on en oublierait presque l'opportunisme dont a pu faire preuve chacun d'eux qui, lorsque ses intérêts l'exigeaient, a préféré arracher aux capitales occidentales des garanties que les deux autres ne pouvaient obtenir. Leur dénominateur commun, finalement, est moins de partager une identité similaire autour d'un label " balte " que d'avoir un positionnement géostratégique contraignant et d'avoir utilisé une identité opportunément construite pour conjurer cette contrainte. Cette stratégie a été couronnée de succès puisqu'elle a débouché sur leur intégration de jure à l'Ouest par le jeu de leur double adhésion à l'OTAN et à l'UE.