Les pavots de la vieillesse. Sade à Charenton
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- Nombre de pages164
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.235 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,3 cm
- ISBN2-02-068984-7
- EAN9782020689847
- Date de parution04/02/2005
- ÉditeurSeuil
Résumé
Le 27 avril 1803, Donatien de Sade est extrait de sa prison de Bicêtre et conduit à l'hospice de Charenton, un établissement spécialisé dans le traitement de la folie. Il y passera ses onze ultimes
années de captivité, qui seront aussi les dernières
années de sa vie. En tout, il sera resté enfermé près de vingt-neuf ans. Sade est vieux et se souvient. Il ment, il manipule, il invente. Mais une part de la vérité de cet être absolument singulier, qui a imaginé dans ses grands romans pornographiques les configurations les plus atroces, émerge. Pourquoi la lecture de son œuvre provoque-t-elle ce profond bouleversement ? Qu'il n'ait jamais réalisé les terrifiantes cruautés qu'il a écrites le différencie des
innombrables bouchers que compte l'histoire, mais l'y apparente, quoi qu'on en ait. Certains affirment qu'il a fait œuvre de moraliste, par sa démesure même. Pourquoi le Mal ? Pour dynamiser la Nature ? Et si Sade avait raison ? Si c'était cela, l'essence profonde de l'humain ? Et s'il avait tort ? Sade monstre ou moraliste ? Tout est vrai dans ce roman, à l'exception du personnage de Morvan Tonnerre, témoin fasciné de cet homme acharné jusqu'à la fin à représenter l'abominable et qui a attaché à cette représentation plus de prix qu'à sa liberté.
Le 27 avril 1803, Donatien de Sade est extrait de sa prison de Bicêtre et conduit à l'hospice de Charenton, un établissement spécialisé dans le traitement de la folie. Il y passera ses onze ultimes
années de captivité, qui seront aussi les dernières
années de sa vie. En tout, il sera resté enfermé près de vingt-neuf ans. Sade est vieux et se souvient. Il ment, il manipule, il invente. Mais une part de la vérité de cet être absolument singulier, qui a imaginé dans ses grands romans pornographiques les configurations les plus atroces, émerge. Pourquoi la lecture de son œuvre provoque-t-elle ce profond bouleversement ? Qu'il n'ait jamais réalisé les terrifiantes cruautés qu'il a écrites le différencie des
innombrables bouchers que compte l'histoire, mais l'y apparente, quoi qu'on en ait. Certains affirment qu'il a fait œuvre de moraliste, par sa démesure même. Pourquoi le Mal ? Pour dynamiser la Nature ? Et si Sade avait raison ? Si c'était cela, l'essence profonde de l'humain ? Et s'il avait tort ? Sade monstre ou moraliste ? Tout est vrai dans ce roman, à l'exception du personnage de Morvan Tonnerre, témoin fasciné de cet homme acharné jusqu'à la fin à représenter l'abominable et qui a attaché à cette représentation plus de prix qu'à sa liberté.