Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Avec Les Parfums de Sensitive, nous sommes tout au début des années 60, c'est-à-dire, comme souvent pour cette époque, en plein inconnu. Qui était...
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Avec Les Parfums de Sensitive, nous sommes tout au début des années 60, c'est-à-dire, comme souvent pour cette époque, en plein inconnu. Qui était l'auteur, quel était exactement l'éditeur ? Mystères. Pour l'éditeur en tout cas, car les imprimeurs de l'époque étaient assez pauvres en caractères, et recopiaient souvent leur format et leur mise en pages d'un éditeur à l'autre. Pour l'auteur, on trouvera quelques indications - assez floues, à vrai dire -, dans la présentation. Ce qu'on peut dire, c'est que cet auteur anonyme n'était pas n'importe qui. On trouve rarement concentrées dans un texte tant de frénésie, d'obsession érotique féminine - mais on sait que cela ne préjuge pas du sexe de l'écrivain. Lisez et jugez. Sans oublier que nous sommes là dans les prémices de l'explosion de l'érotisme féminin - qui influencera sensiblement la littérature masculine. Histoire d'O est de 1954, Le Repos du guerrier de 1958 (tous deux publiés officiellement), Emmanuelle (clandestin encore) de 1959... Et les clandestins vont s'en donner à cœur joie !