Prix Littéraire des Musiciens

Les parapluies d’Erik Satie

Par : Stéphanie Kalfon

Disponible d'occasion :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.124 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-07-279421-6
  • EAN9782072794216
  • Date de parution11/10/2018
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"La folie n'est pas du côté de l'extravagance, elle est du côté de la normalité. Les gens seuls, les déviants, les étranges, les bizarres, ne sont que la doublure honnête des photocopies carbone qui représentent la masse des vivants. Ceux qui marchent sur la tête, les vrais fous, sont ceux qui n'ont jamais besoin d'air". Le génie ou l'imposture, telle est l'ambiguïté qui a condamné Satie à la solitude.
Désireux de ne jamais dévoiler ses fragilités, le compositeur a caché toute sa vie la tristesse qui le dévorait. Dans un texte aussi habité que fantaisiste, Stéphanie Kalfon la laisse résonner.
"La folie n'est pas du côté de l'extravagance, elle est du côté de la normalité. Les gens seuls, les déviants, les étranges, les bizarres, ne sont que la doublure honnête des photocopies carbone qui représentent la masse des vivants. Ceux qui marchent sur la tête, les vrais fous, sont ceux qui n'ont jamais besoin d'air". Le génie ou l'imposture, telle est l'ambiguïté qui a condamné Satie à la solitude.
Désireux de ne jamais dévoiler ses fragilités, le compositeur a caché toute sa vie la tristesse qui le dévorait. Dans un texte aussi habité que fantaisiste, Stéphanie Kalfon la laisse résonner.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un livre fort et prenant à l'écriture magnifique !
Je connaissais Erik Satie, le musicien hors norme, mais je ne connaissais pas l'homme. Stéphanie Kalfon, lui offre un superbe hommage et me permet de découvrir l'enfant qu'il était et l'homme qu'il voulait être. Aîné de sa famille, il a à peine quatre ans quand sa mère s'effondre après la mort subite de sa petite sœur encore bébé. La perte de sa maman sera un coup dur pour Erik en pleine construction. Il est intelligent, mais ne se mêle jamais aux autres, qu'ils soient, enfants ou adultes, il reste un solitaire. Il observe le rythme de la vie des gens. Très vite, il s'intéressera à la musique et il est doué pour ça. Son génie en la matière fera de lui un artiste précurseur, un visionnaire, musicien minimaliste et mélancolique, mais un incompris parmi les musiciens qui l'entourent. Ce n'est pas une biographie, plutôt une fiction qui autorise dès lors Stéphanie à entrer dans la tête du musicien, à lui donner la parole et la vie, et quelle vie. Une vie où solitude, mélancolie et alcoolisme se ressentent à travers chaque phrase. Un homme perdu, dépressif presque toute sa vie, en avance sur son temps sûrement, qui brûle de créer sa musique, de la partager et de la faire entendre, mais le monde n'a pas le temps de s'arrêter, n'a pas le temps de l'écouter. Le nouveau monde va trop vite, il suit l'industrialisation de l'époque bruyante, masquant le tempo lent et intense de ses compositions, jusqu'à l'intérieur de son esprit de plus en plus fragile. Artiste maudit et miséreux, Erik Satie était un homme libre qui refusa toutes concessions allant à l'encontre de la liberté. Ma lecture accompagnée de sa musique, plus que présente dans mes playlists, m'a porté tout le long du récit au style fluide et puissant de l'auteure, elle porte gracieusement l'histoire par ses mots choisis, étonnants parfois, poétiques souvent, mais aussi par de nombreuses citations du compositeur… Stéphanie ouvre la porte d'un univers sombre et étouffant qui m'a paru vraiment en adéquation avec le personnage qu'il fût. Un livre fort et prenant, qui fera découvrir le génie de Satie pour certains, l'homme incompris qu'il était pour les autres. Un roman qui a sa place dans toutes les belles bibliothèques !
Je connaissais Erik Satie, le musicien hors norme, mais je ne connaissais pas l'homme. Stéphanie Kalfon, lui offre un superbe hommage et me permet de découvrir l'enfant qu'il était et l'homme qu'il voulait être. Aîné de sa famille, il a à peine quatre ans quand sa mère s'effondre après la mort subite de sa petite sœur encore bébé. La perte de sa maman sera un coup dur pour Erik en pleine construction. Il est intelligent, mais ne se mêle jamais aux autres, qu'ils soient, enfants ou adultes, il reste un solitaire. Il observe le rythme de la vie des gens. Très vite, il s'intéressera à la musique et il est doué pour ça. Son génie en la matière fera de lui un artiste précurseur, un visionnaire, musicien minimaliste et mélancolique, mais un incompris parmi les musiciens qui l'entourent. Ce n'est pas une biographie, plutôt une fiction qui autorise dès lors Stéphanie à entrer dans la tête du musicien, à lui donner la parole et la vie, et quelle vie. Une vie où solitude, mélancolie et alcoolisme se ressentent à travers chaque phrase. Un homme perdu, dépressif presque toute sa vie, en avance sur son temps sûrement, qui brûle de créer sa musique, de la partager et de la faire entendre, mais le monde n'a pas le temps de s'arrêter, n'a pas le temps de l'écouter. Le nouveau monde va trop vite, il suit l'industrialisation de l'époque bruyante, masquant le tempo lent et intense de ses compositions, jusqu'à l'intérieur de son esprit de plus en plus fragile. Artiste maudit et miséreux, Erik Satie était un homme libre qui refusa toutes concessions allant à l'encontre de la liberté. Ma lecture accompagnée de sa musique, plus que présente dans mes playlists, m'a porté tout le long du récit au style fluide et puissant de l'auteure, elle porte gracieusement l'histoire par ses mots choisis, étonnants parfois, poétiques souvent, mais aussi par de nombreuses citations du compositeur… Stéphanie ouvre la porte d'un univers sombre et étouffant qui m'a paru vraiment en adéquation avec le personnage qu'il fût. Un livre fort et prenant, qui fera découvrir le génie de Satie pour certains, l'homme incompris qu'il était pour les autres. Un roman qui a sa place dans toutes les belles bibliothèques !
RECOMMANDE PAR CULTURE CHRONIQUE
Stéphanie Kalfon est partie sur la piste d’Erik Satie, pianiste bohème égaré entre deux siècles. Un artiste rebelle. Il a refusé d’être l’esclave des règles de l’art et en a payé le prix fort, il s’est recroquevillé dans l’ombre de ses parapluies. Erik Satie est né en 1866 à Honfleur. Musicien et compositeur dans l’âme, il s’inscrit au conservatoire de musique et ça ne va pas. Les professeurs exigent des élèves guindés, des élèves académiques et ça ne va pas ! Eric est surdoué. Ses doigts filent sur la musique, son corps roule sur le piano, il interprète ce qu’il ressent. Il est embauché dans un cabaret parisien. Entre deux partitions, il s’égare dans l'absinthe et il cède à la griserie de cette fin de siècle. Il fréquente Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Maurice Ravel, Jean Cocteau et il demande Suzanne Valadon en mariage. Dans ma tête, il s’était dessiné un homme vif au caractère puissant. Stéphanie Kalfon a capté une facette différente du personnage, elle a regardé Erik Satie sous un autre angle et son adaptation m’a déstabilisée. La romancière dépeint un homme qui ne s’est jamais habitué, ni à la vie, ni à son époque, ni au rythme immuable du jour et de la nuit. Un homme malade de mélancolie qui n’a jamais guéri, il est mort de tristesse. Erik avait deux amis proches ; le compositeur Claude Debussy et le poète Patrick Contamine. Sa vie sociale était luxuriante pourtant il crevait de solitude artistique. Erik Satie précurseur. Erik Satie en avance sur son temps n’avait personne avec qui partager le nectar de ses créations. Il n’a jamais rencontré de virtuose à la hauteur de son talent. Stéphanie Kalfon a une écriture incroyable. Elle maîtrise tous les effets. C’est magnifique quand elle le décide. Sombre, serré et obscur quand elle veut. Ses phrases s’emballent et déchirent la toile de fond dès qu’elle le souhaite. Une plume incontestable. Une plume à laquelle je n’ai pas succombé. Ma lecture a été dominée par une sensation de détachement. Je n’étais pas là. Je regardais Erik Satie évoluer de très haut comme si j’étais loin du livre. Le texte a un côté statique, l’histoire a glissé sur moi. Pour de nombreux lecteurs, ce roman est un coup de cœur. Moi, je suis restée à la porte. J’ai regardé les gens s’amuser à l’intérieur et je n’ai pas trouvé le code d’accès. Parfois, je parvenais à entrer et c’était merveilleux mais j’étais remise à la porte, chaque fois. C’est donc de dehors que j’applaudis la prouesse artistique de Stéphanie Kalfon. «Les parapluies d’Erik Satie» ravira les amateurs de poésie. Annick FERRANT
Stéphanie Kalfon est partie sur la piste d’Erik Satie, pianiste bohème égaré entre deux siècles. Un artiste rebelle. Il a refusé d’être l’esclave des règles de l’art et en a payé le prix fort, il s’est recroquevillé dans l’ombre de ses parapluies. Erik Satie est né en 1866 à Honfleur. Musicien et compositeur dans l’âme, il s’inscrit au conservatoire de musique et ça ne va pas. Les professeurs exigent des élèves guindés, des élèves académiques et ça ne va pas ! Eric est surdoué. Ses doigts filent sur la musique, son corps roule sur le piano, il interprète ce qu’il ressent. Il est embauché dans un cabaret parisien. Entre deux partitions, il s’égare dans l'absinthe et il cède à la griserie de cette fin de siècle. Il fréquente Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine, Maurice Ravel, Jean Cocteau et il demande Suzanne Valadon en mariage. Dans ma tête, il s’était dessiné un homme vif au caractère puissant. Stéphanie Kalfon a capté une facette différente du personnage, elle a regardé Erik Satie sous un autre angle et son adaptation m’a déstabilisée. La romancière dépeint un homme qui ne s’est jamais habitué, ni à la vie, ni à son époque, ni au rythme immuable du jour et de la nuit. Un homme malade de mélancolie qui n’a jamais guéri, il est mort de tristesse. Erik avait deux amis proches ; le compositeur Claude Debussy et le poète Patrick Contamine. Sa vie sociale était luxuriante pourtant il crevait de solitude artistique. Erik Satie précurseur. Erik Satie en avance sur son temps n’avait personne avec qui partager le nectar de ses créations. Il n’a jamais rencontré de virtuose à la hauteur de son talent. Stéphanie Kalfon a une écriture incroyable. Elle maîtrise tous les effets. C’est magnifique quand elle le décide. Sombre, serré et obscur quand elle veut. Ses phrases s’emballent et déchirent la toile de fond dès qu’elle le souhaite. Une plume incontestable. Une plume à laquelle je n’ai pas succombé. Ma lecture a été dominée par une sensation de détachement. Je n’étais pas là. Je regardais Erik Satie évoluer de très haut comme si j’étais loin du livre. Le texte a un côté statique, l’histoire a glissé sur moi. Pour de nombreux lecteurs, ce roman est un coup de cœur. Moi, je suis restée à la porte. J’ai regardé les gens s’amuser à l’intérieur et je n’ai pas trouvé le code d’accès. Parfois, je parvenais à entrer et c’était merveilleux mais j’étais remise à la porte, chaque fois. C’est donc de dehors que j’applaudis la prouesse artistique de Stéphanie Kalfon. «Les parapluies d’Erik Satie» ravira les amateurs de poésie. Annick FERRANT
Les parapluies d’Erik Satie
4/5
Stéphanie Kalfon
E-book
7,99 €
Attendre un fantôme
Stéphanie Kalfon
E-book
10,99 €
Attendre un fantôme
Stéphanie Kalfon
E-book
10,99 €
Les parapluies d’Erik Satie
4/5
Stéphanie Kalfon
E-book
7,99 €