Les Paradoxes du délire. Wittgenstein, Schreber et l'esprit schizophrénique
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- Nombre de pages208
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.305 kg
- Dimensions15,3 cm × 22,0 cm × 2,3 cm
- ISBN978-2-916120-18-8
- EAN9782916120188
- Date de parution10/12/2010
- CollectionPhilosophie, anthropologie, ps
- ÉditeurIthaque (Editions d')
- TraducteurPierre-Henri Castel
Résumé
Voilà un essai sur la philosophie et sur la folie – sur la folie comme proche parente de la philosophie, et sur la philosophie comme une espèce de la folie. Etre fou, tant dans la pratique clinique que dans l'imagination de tout un chacun, est considéré comme un état de l'esprit où l'on croit des choses fausses et où l'on en perçoit d'autres qui n'existent pas. Mais bien des schizophènes n'agissent pas comme s'ils prenaient leurs délires pour la réalité.
Dans un travail d'une pénétration et d'une sensibilité exceptionnelles, Louis Sass fait voler en éclats les conceptions reçues du délire, en mettant en regard les notes autobiographiques d'un schizophrène paranoïde - le célèbre Daniel Paul Schreber - avec les écrits du philosophe (ou de l'antiphilosophe) Ludwig Wittgenstein. Quantité de "maladies intellectuelles " que Wittgenstein a détectées en philosophie – ces maladies qui impliquent le détachement à l'égard de la vie en société comme de toute préoccupation pratique, ainsi qu'une pente exagérée à l'abstraction et à la centration de la conscience sur elle-même - présentent de frappantes affinités avec les symptômes de la schizophrénie.
La schizophrénie, démontre ainsi Louis Sass, pourrait bien être non la perte de la rationalité, mais le point ultime sur la trajectoire d'une conscience s'involuant sur soi seule.
Dans un travail d'une pénétration et d'une sensibilité exceptionnelles, Louis Sass fait voler en éclats les conceptions reçues du délire, en mettant en regard les notes autobiographiques d'un schizophrène paranoïde - le célèbre Daniel Paul Schreber - avec les écrits du philosophe (ou de l'antiphilosophe) Ludwig Wittgenstein. Quantité de "maladies intellectuelles " que Wittgenstein a détectées en philosophie – ces maladies qui impliquent le détachement à l'égard de la vie en société comme de toute préoccupation pratique, ainsi qu'une pente exagérée à l'abstraction et à la centration de la conscience sur elle-même - présentent de frappantes affinités avec les symptômes de la schizophrénie.
La schizophrénie, démontre ainsi Louis Sass, pourrait bien être non la perte de la rationalité, mais le point ultime sur la trajectoire d'une conscience s'involuant sur soi seule.
Voilà un essai sur la philosophie et sur la folie – sur la folie comme proche parente de la philosophie, et sur la philosophie comme une espèce de la folie. Etre fou, tant dans la pratique clinique que dans l'imagination de tout un chacun, est considéré comme un état de l'esprit où l'on croit des choses fausses et où l'on en perçoit d'autres qui n'existent pas. Mais bien des schizophènes n'agissent pas comme s'ils prenaient leurs délires pour la réalité.
Dans un travail d'une pénétration et d'une sensibilité exceptionnelles, Louis Sass fait voler en éclats les conceptions reçues du délire, en mettant en regard les notes autobiographiques d'un schizophrène paranoïde - le célèbre Daniel Paul Schreber - avec les écrits du philosophe (ou de l'antiphilosophe) Ludwig Wittgenstein. Quantité de "maladies intellectuelles " que Wittgenstein a détectées en philosophie – ces maladies qui impliquent le détachement à l'égard de la vie en société comme de toute préoccupation pratique, ainsi qu'une pente exagérée à l'abstraction et à la centration de la conscience sur elle-même - présentent de frappantes affinités avec les symptômes de la schizophrénie.
La schizophrénie, démontre ainsi Louis Sass, pourrait bien être non la perte de la rationalité, mais le point ultime sur la trajectoire d'une conscience s'involuant sur soi seule.
Dans un travail d'une pénétration et d'une sensibilité exceptionnelles, Louis Sass fait voler en éclats les conceptions reçues du délire, en mettant en regard les notes autobiographiques d'un schizophrène paranoïde - le célèbre Daniel Paul Schreber - avec les écrits du philosophe (ou de l'antiphilosophe) Ludwig Wittgenstein. Quantité de "maladies intellectuelles " que Wittgenstein a détectées en philosophie – ces maladies qui impliquent le détachement à l'égard de la vie en société comme de toute préoccupation pratique, ainsi qu'une pente exagérée à l'abstraction et à la centration de la conscience sur elle-même - présentent de frappantes affinités avec les symptômes de la schizophrénie.
La schizophrénie, démontre ainsi Louis Sass, pourrait bien être non la perte de la rationalité, mais le point ultime sur la trajectoire d'une conscience s'involuant sur soi seule.