Les pachas du sultan. Essai sur les agents supérieurs de l'Etat ottoman (1839-1909)
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- Nombre de pages587
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids1.105 kg
- Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,7 cm
- ISBN978-90-429-1892-4
- EAN9789042918924
- Date de parution01/01/2007
- CollectionTurcica
- ÉditeurPeeters Leuven
Résumé
Au-delà de la figure savoureuse d'une sorte de Turc ventripotent et avachi au milieu de son harem, ou d'un janissaire sanguinaire croqué dans les récits de voyageurs européens et dans certaines sources littéraires en langue turque, les pachas sont des agents de l'Etat honorés par le sultan du plus prestigieux des titres de la fin de l'Empire ottoman. En leur qualité de hauts dignitaires, ils sont répertoriés dans les registres de personnel (sicill-i ahval) constitués sous le règne d'Abdülhamid II (1876-1909).
L'exploitation sérielle d'un échantillon de près de trois cents notices biographiques tirées de ces registres permet la mise en oeuvre d'une prosopographie selon trois directions : une étude des caractéristiques principales des pachas qui délimitent plus ou moins un groupe de statut ; une analyse de la socialisation ottomane dans laquelle les agents de l'Etat sont envisagés comme les produits d'une fabrique sociale, scolaire et linguistique ; tine reconstitution des âges de la vie, au travers des pratiques administratives et des modalités de la carrière.
Au terme de l'enquête, il apparaît que les pachas participent autant au maintien de l'esprit des institutions ottomanes comme serviteurs du sultan, qu'à la promotion et à l'application des réformes comme administrateurs de l'Empire.
L'exploitation sérielle d'un échantillon de près de trois cents notices biographiques tirées de ces registres permet la mise en oeuvre d'une prosopographie selon trois directions : une étude des caractéristiques principales des pachas qui délimitent plus ou moins un groupe de statut ; une analyse de la socialisation ottomane dans laquelle les agents de l'Etat sont envisagés comme les produits d'une fabrique sociale, scolaire et linguistique ; tine reconstitution des âges de la vie, au travers des pratiques administratives et des modalités de la carrière.
Au terme de l'enquête, il apparaît que les pachas participent autant au maintien de l'esprit des institutions ottomanes comme serviteurs du sultan, qu'à la promotion et à l'application des réformes comme administrateurs de l'Empire.
Au-delà de la figure savoureuse d'une sorte de Turc ventripotent et avachi au milieu de son harem, ou d'un janissaire sanguinaire croqué dans les récits de voyageurs européens et dans certaines sources littéraires en langue turque, les pachas sont des agents de l'Etat honorés par le sultan du plus prestigieux des titres de la fin de l'Empire ottoman. En leur qualité de hauts dignitaires, ils sont répertoriés dans les registres de personnel (sicill-i ahval) constitués sous le règne d'Abdülhamid II (1876-1909).
L'exploitation sérielle d'un échantillon de près de trois cents notices biographiques tirées de ces registres permet la mise en oeuvre d'une prosopographie selon trois directions : une étude des caractéristiques principales des pachas qui délimitent plus ou moins un groupe de statut ; une analyse de la socialisation ottomane dans laquelle les agents de l'Etat sont envisagés comme les produits d'une fabrique sociale, scolaire et linguistique ; tine reconstitution des âges de la vie, au travers des pratiques administratives et des modalités de la carrière.
Au terme de l'enquête, il apparaît que les pachas participent autant au maintien de l'esprit des institutions ottomanes comme serviteurs du sultan, qu'à la promotion et à l'application des réformes comme administrateurs de l'Empire.
L'exploitation sérielle d'un échantillon de près de trois cents notices biographiques tirées de ces registres permet la mise en oeuvre d'une prosopographie selon trois directions : une étude des caractéristiques principales des pachas qui délimitent plus ou moins un groupe de statut ; une analyse de la socialisation ottomane dans laquelle les agents de l'Etat sont envisagés comme les produits d'une fabrique sociale, scolaire et linguistique ; tine reconstitution des âges de la vie, au travers des pratiques administratives et des modalités de la carrière.
Au terme de l'enquête, il apparaît que les pachas participent autant au maintien de l'esprit des institutions ottomanes comme serviteurs du sultan, qu'à la promotion et à l'application des réformes comme administrateurs de l'Empire.