Les origines intellectuelles de la Révocation de l'Édit de Nantes

Par : Institut Claude Longeon, Jacques Solé

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  • Nombre de pages194
  • PrésentationBroché
  • Poids0.325 kg
  • Dimensions16,1 cm × 24,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-86272-110-7
  • EAN9782862721101
  • Date de parution03/06/1997
  • ÉditeurPU Saint-Etienne

Résumé

En révoquant l'Edit de Nantes, en octobre 1685, Louis XIV et ses ministres n'interdisent pas seulement l'exercice de leur religion à un million de protestants. Ils mettent également fin, dans le royaume, au débat qui opposait, depuis près d'un siècle, leurs représentants au catholicisme et qui concernait, en un temps qui voulait croire, la question majeure pour un chrétien : la définition de l'orthodoxie. La controverse confessionnelle du XVIIe siècle n'a plus guère, aujourd'hui, bonne réputation. On lui accorde rarement le mérite d'avoir été un des laboratoires du progrès intellectuel. Marquée par les habitudes détestables de la polémique, elle cause, de plus, quelque honte à des chrétiens influencés par l'œcuménisme à la mode et soucieux de se démarquer d'un héritage plus violent que charitable. Qui d'ailleurs, cherchait, dans ce fatras, les sources des Lumières ? Elles s'y trouvent, pourtant.
En révoquant l'Edit de Nantes, en octobre 1685, Louis XIV et ses ministres n'interdisent pas seulement l'exercice de leur religion à un million de protestants. Ils mettent également fin, dans le royaume, au débat qui opposait, depuis près d'un siècle, leurs représentants au catholicisme et qui concernait, en un temps qui voulait croire, la question majeure pour un chrétien : la définition de l'orthodoxie. La controverse confessionnelle du XVIIe siècle n'a plus guère, aujourd'hui, bonne réputation. On lui accorde rarement le mérite d'avoir été un des laboratoires du progrès intellectuel. Marquée par les habitudes détestables de la polémique, elle cause, de plus, quelque honte à des chrétiens influencés par l'œcuménisme à la mode et soucieux de se démarquer d'un héritage plus violent que charitable. Qui d'ailleurs, cherchait, dans ce fatras, les sources des Lumières ? Elles s'y trouvent, pourtant.