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Après Bâtir aussi et On n'a que deux vies, un premier roman de la collection Sorcières entre fiction, récit et texte de réflexion politique, produit dans les marges féministes et queer de la société française contemporaine. "Les Orageuses" raconte l'histoire d'une impossible réparation : celle d'une bande de filles ordinaires qui décident un jour de reprendre le contrôle de leur vie, ensemble, et de partir en quête de leur propre justice après avoir été violées.
Un texte profondément d'actualité dans un contexte de visibilisation des violences sexuelles, tout à la fois sensible et radical, qui évoque "Dirty Week-end" de Helen Zahavi... en moins sanglant.
Un de moins
"Un de moins"
Un violeur de moins qui ne sera pas impuni.
Parce que comment faire quand la justice est défaillante ? Quand la société est défaillante ?
Un gang de filles décide de se faire justice elles mêmes en punissant les hommes qui les ont violées, elles ou leurs amies. Parce que Mia ne dort plus sans se réveiller la nuit, parce que Nina flippe dans la rue tard le soir, parce que Lucie regarde toujours par dessus son épaule. Parce qu'elles veulent faire comprendre que ce ne sont pas elles qui devraient avoir peur.
Alors elles montent des expéditions punitives pour faire comprendre au violeur ce qu'il est, un violeur.
Un livre qui fait écho à une violence sociétale toujours actuelle et très largement impunie.