Les Oeuvres de miséricorde

Par : Mathieu Riboulet
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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.185 kg
  • Dimensions12,0 cm × 18,2 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-37856-221-2
  • EAN9782378562212
  • Date de parution26/09/2024
  • CollectionVerdier Poche
  • ÉditeurVerdier Editions

Résumé

"Donner à manger à ceux qui ont faim, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, loger les pèlerins, visiter les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts : tels sont les impératifs moraux édictés par l'Eglise sous le nom d'oeuvres de miséricorde, que le Caravage a illustrés dans un tableau conservé à Naples, et dont tous ceux nés en culture chrétienne sont imprégnés, même s'ils ne les connaissent pas.
Ces injonctions morales sont ici mises à l'épreuve de l'expérience - réelle ou imaginaire." La découverte du corps de son amant allemand conduit le narrateur à penser crûment son rapport à l'autre ; l'ancêtre tué sur le front, un pauvre hère de passage, un jeune prostitué kurde... et jusqu'aux personnages des tableaux du Caravage. Il questionne la violence de nos gestes, dans la guerre comme dans l'amour, et la puissance obscure des corps, marqueurs d'histoires et de trajectoires.
"Donner à manger à ceux qui ont faim, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, loger les pèlerins, visiter les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts : tels sont les impératifs moraux édictés par l'Eglise sous le nom d'oeuvres de miséricorde, que le Caravage a illustrés dans un tableau conservé à Naples, et dont tous ceux nés en culture chrétienne sont imprégnés, même s'ils ne les connaissent pas.
Ces injonctions morales sont ici mises à l'épreuve de l'expérience - réelle ou imaginaire." La découverte du corps de son amant allemand conduit le narrateur à penser crûment son rapport à l'autre ; l'ancêtre tué sur le front, un pauvre hère de passage, un jeune prostitué kurde... et jusqu'aux personnages des tableaux du Caravage. Il questionne la violence de nos gestes, dans la guerre comme dans l'amour, et la puissance obscure des corps, marqueurs d'histoires et de trajectoires.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 3 notes dont 1 avis lecteur
Brillant et magnifiquement écrit
Rude choc pour le lecteur que je suis de passer du style collégien de "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" à l'écriture d'un vrai écrivain, celle de Mathieu Riboulet et "Les oeuvres de miséricorde". Ce dernier a obtenu le prix décembre, qui se veut être l'anti-Goncourt. Ayant souvent couronné des auteurs exigeants, le cru 2012 ne faillit pas à la règle car nous sommes en présence d'un texte érudit et ambitieux. Je parle de texte car il m'est difficile de définir le genre de ce livre, à la fois essai philosophique, réflexion sociologique et historique mais aussi roman mélangeant littérature, narration classique et art. Le narrateur, fortement marqué au plus plus profond de lui même par les deux dernières guerres mondiales, part à la découverte du peuple allemand, longtemps notre ennemi. Il décide que cette connaissance passera par le corps d'hommes avec lesquels il essaiera de comprendre le basculement indicible de l'amour vers la haine, du désir vers la violence. S'en suit une réflexion grave et profonde au travers de ses rencontres sexuelles où se mêlent étroitement la peinture du Caravage, des étreintes souvent hards mais aussi un amour platonique et la mémoire très prégnante de tous les actes horribles des deux grandes guerres. Chapitré à partir des impératifs chrétiens appelés "oeuvres de miséricorde" (vêtir ceux qui sont nus, ensevelir les morts, donner à boire à ceux qui ont soif, ...) le cheminement de l'auteur se fait de plus en plus précis et interrogatif. Sa recherche le mènera dans des situations où il comprendra que le corps et l'Histoire sont étroitement liés, que l'étreinte amoureuse est à la merci d'un basculement soudain vers la violence et l'exploitation. Vous comprendrez assez vite que ce texte ambitieux n'est pas d'une facilité extrême de lecture. J'ai du m'accrocher un peu. Le parti-pris de ce questionnement est très original mais la manière de l'aborder un peu trop alambiquée pour le lecteur lambda que je suis. La fin sur le blog http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/12/les-oeuvres-de-misericordes-de-mathieu.html
Rude choc pour le lecteur que je suis de passer du style collégien de "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" à l'écriture d'un vrai écrivain, celle de Mathieu Riboulet et "Les oeuvres de miséricorde". Ce dernier a obtenu le prix décembre, qui se veut être l'anti-Goncourt. Ayant souvent couronné des auteurs exigeants, le cru 2012 ne faillit pas à la règle car nous sommes en présence d'un texte érudit et ambitieux. Je parle de texte car il m'est difficile de définir le genre de ce livre, à la fois essai philosophique, réflexion sociologique et historique mais aussi roman mélangeant littérature, narration classique et art. Le narrateur, fortement marqué au plus plus profond de lui même par les deux dernières guerres mondiales, part à la découverte du peuple allemand, longtemps notre ennemi. Il décide que cette connaissance passera par le corps d'hommes avec lesquels il essaiera de comprendre le basculement indicible de l'amour vers la haine, du désir vers la violence. S'en suit une réflexion grave et profonde au travers de ses rencontres sexuelles où se mêlent étroitement la peinture du Caravage, des étreintes souvent hards mais aussi un amour platonique et la mémoire très prégnante de tous les actes horribles des deux grandes guerres. Chapitré à partir des impératifs chrétiens appelés "oeuvres de miséricorde" (vêtir ceux qui sont nus, ensevelir les morts, donner à boire à ceux qui ont soif, ...) le cheminement de l'auteur se fait de plus en plus précis et interrogatif. Sa recherche le mènera dans des situations où il comprendra que le corps et l'Histoire sont étroitement liés, que l'étreinte amoureuse est à la merci d'un basculement soudain vers la violence et l'exploitation. Vous comprendrez assez vite que ce texte ambitieux n'est pas d'une facilité extrême de lecture. J'ai du m'accrocher un peu. Le parti-pris de ce questionnement est très original mais la manière de l'aborder un peu trop alambiquée pour le lecteur lambda que je suis. La fin sur le blog http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/12/les-oeuvres-de-misericordes-de-mathieu.html
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