Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
J'ai lu, une première fois, les nouvelles de Katherine Mansfield quand j'avais une vingtaine d'années, régulièrement désarçonnée par l'étrangeté...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
J'ai lu, une première fois, les nouvelles de Katherine Mansfield quand j'avais une vingtaine d'années, régulièrement désarçonnée par l'étrangeté des textes. Une gamine cachait sa robe déchirée derrière une armoire, une femme mariée avait des éblouissements en regardant un poirier. Au pire, un type assassinait une mouche. Katherine Mansfield découpait le réel en lamelles presque transparentes, et elle déployait pour cela des trésors de délicatesse et de cruauté. Mais qu'est-ce qu'elle racontait, au juste ? Je me dis que Katherine Mansfield a quelque chose de la physicienne, découvrant dans son labo les mouvements de l'âme qui oscillent éternellement du désespoir à la joie, équilibrent le monde, et font la matière de l'expérience. Rien d'étonnant à ce que j'aie échoué, toutes ces années, à mémoriser la trame des récits, les événements, les personnages. Rien d'étonnant à ce que j'aie gardé au fond de moi tout le reste, les arbres, les fleurs, la tristesse, l'éveil.
Katherine Mansfield est née en Nouvelle-Zélande en 1888. Son œuvre se compose de nouvelles, de journaux et de sa correspondance. Elle s'est éteinte en France en 1923.