Les Noirs à Cuba au début du XXe siècle 1898-1933. Marginalisation et lutte pour l'égalité

Par : Marc Sefil

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  • Nombre de pages276
  • PrésentationBroché
  • Poids0.435 kg
  • Dimensions15,4 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-296-11894-2
  • EAN9782296118942
  • Date de parution17/05/2010
  • CollectionRecherches Amériques latines
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierAlain Yacou

Résumé

Depuis plusieurs décennies, la recherche montre le rôle éminent joué par les populations issues du continent africain dans l'histoire " post-colombienne " de la Caraïbe. Ces travaux manifestent l'existence d'une véritable " voie noire " dans le processus de recomposition politique, économique, social et surtout culturel amorcé dans cet espace après l'extermination de ses premiers occupants. Ainsi, toute démarche visant à appréhender l'Histoire de la Caraïbe dans sa globalité, ne peut plus, raisonnablement, contourner cette voie noire. A Cuba, de l'indépendance (1898) à la révolution politique et sociale de 1933, durant laquelle la conscience nationale fraîchement édifiée doit composer avec l'impérialisme naissant des Etats-Unis, le sort des Noirs et le rôle qu'ils doivent jouer au sein de la société sont encore âprement débattus au point qu'en Ecue-Yamba-O, la première oeuvre du plus grand romancier cubain du XXe siècle, Alejo Carpentier, distille des images du monde afro-cubain de l'époque, toujours largement circonscrit à la plantation. L'évaluation et l'évolution de la condition des Noirs à Cuba au début du XXe siècle constituent le thème central de cet ouvrage. Cette problématique s'inscrit dans le cadre plus ample du type de rapports sociaux mis en place dans la Caraïbe au lendemain des abolitions de l'esclavage : le problème de l'intégration des anciens esclaves et donc celui de l'égalité entre les hommes sont alors posés à toutes les sociétés caribéennes dans les décennies qui suivent les abolitions.
Depuis plusieurs décennies, la recherche montre le rôle éminent joué par les populations issues du continent africain dans l'histoire " post-colombienne " de la Caraïbe. Ces travaux manifestent l'existence d'une véritable " voie noire " dans le processus de recomposition politique, économique, social et surtout culturel amorcé dans cet espace après l'extermination de ses premiers occupants. Ainsi, toute démarche visant à appréhender l'Histoire de la Caraïbe dans sa globalité, ne peut plus, raisonnablement, contourner cette voie noire. A Cuba, de l'indépendance (1898) à la révolution politique et sociale de 1933, durant laquelle la conscience nationale fraîchement édifiée doit composer avec l'impérialisme naissant des Etats-Unis, le sort des Noirs et le rôle qu'ils doivent jouer au sein de la société sont encore âprement débattus au point qu'en Ecue-Yamba-O, la première oeuvre du plus grand romancier cubain du XXe siècle, Alejo Carpentier, distille des images du monde afro-cubain de l'époque, toujours largement circonscrit à la plantation. L'évaluation et l'évolution de la condition des Noirs à Cuba au début du XXe siècle constituent le thème central de cet ouvrage. Cette problématique s'inscrit dans le cadre plus ample du type de rapports sociaux mis en place dans la Caraïbe au lendemain des abolitions de l'esclavage : le problème de l'intégration des anciens esclaves et donc celui de l'égalité entre les hommes sont alors posés à toutes les sociétés caribéennes dans les décennies qui suivent les abolitions.