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Etrange liberté que d’appartenir à tous et à personne. Je saisis l’amulette qui pend à mon cou cherchant à briser le souvenir de la blessure qu’elle renferme. Je ris et je me moque de ces jnouns du passé. Mon collier de dents de chacal m’apporte une baraka assurée. Il est temps de me préparer. De l’autre côté du miroir, une autre personne me regarde, ma conseillère impitoyable, la sorcière de mon passé? «Est-ce bien toi, Salya? A attendre d’être écorchée par des mains impatientes et violentes? - Oui, c’est bien moi qui ne me brûle jamais aux flammes trop chaudes.
- En es-tu sûre? Les obscénités cordiales de l’autre nuit n’ont pas touché ton âme sensible? - C’est comme un jeu, je m’en amuse, mon sac d’émotions reste intact. - Jusqu’au jour où, sans t’en rendre compte, on va le jeter par la fenêtre, ton sac d’émotions. - Arrête de dire n’importe quoi.»
