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Mangalam Shubam ! Que le bonheur vous sourie. C'est ainsi que Basheer ponctue ses histoires, petits contes philosophiques murmurés à l'oreille du lecteur. Toujours bienveillant même quand il lève sur l'absurdité du monde un sourcil ironique, Basheer le sage charme la réalité comme d'autres font danser les serpents. Dans "Les Murs", le narrateur s'enchante d'une voix derrière l'infranchissable mur qui le sépare de la prison des femmes.
Il y a des bastonnades et des humiliations, les dernières heures d'un condamné et un directeur de prison amateur de roses, mais de tout cela, Basheer fait un hymne à l'amour, à l'espoir, une leçon de bonheur et de sagesse.
Les murs
Vaikom Muhammad Basheer serait ce grand-oncle qui, un soir un peu maussade, un soir un peu lent, viendrait s’asseoir sur le rocking-chair à côté de la cheminée, et, d’une voix animée par la liberté, nous raconterait ses histoires concoctées dans l’athanor des passions et des désirs.
On y croise la culture indienne dans ses plus grandes largeurs : la position des femmes dans la société, les religions, les castes, les enfermements politiques,…
Il y est toujours question d’amour, qu’il se vive au travers des murs d’une prison, qu’il naisse d’une passion à gagner, qu’il soit une leçon de bonheur simple, il y est toujours question de cet amour parfois absurde, parfois ironique, toujours essentiel.
Par le sabre d’une langue où la fantaisie vibrionne au-dessus des volcans passionnés, on s’amuse beaucoup, on rit, on s’émeut, on voyage tout simplement.
Un recueil de nouvelles au charme fou !