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  • Nombre de pages255
  • PrésentationBroché
  • Poids0.465 kg
  • Dimensions16,5 cm × 23,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-88049-376-9
  • EAN9782880493769
  • Date de parution25/06/2015
  • ÉditeurMédecine & Hygiène, RMS
  • PréfacierGeorges Abraham

Résumé

Dans les années 70, le mouvement de désinstitutionnalisation a fortement influencé la psychiatrie dans le monde dit occidental. Le monde de la déshabilité intellectuelle a été orienté par ce mouvement qui a entraîné d'une part la fermeture de nombreuses institutions, et de l'autre un investissement important des soins communautaires. Les soins ambulatoires et les structures de soins telles que les appartements protégés ont été considérés — et le sont encore partiellement — comme l'alternative aux grandes et moyennes institutions.
Dans cet élan de liberté, qui appartient souvent autant aux familles des personnes avec déshabilité qu'à ces personnes elles-mêmes, on est peut-être allé un peu trop vite en besogne, en tenant compte plutôt de l'idéal de soins que des soins, plutôt du désir d'aider que des réels besoins de la personne avec déshabilité. Les grandes et moyennes structures, avec leur rythme et leur organisation quotidienne, leur savoir-faire et leur complexité, sont-elles vraiment si obsolètes ?
Dans les années 70, le mouvement de désinstitutionnalisation a fortement influencé la psychiatrie dans le monde dit occidental. Le monde de la déshabilité intellectuelle a été orienté par ce mouvement qui a entraîné d'une part la fermeture de nombreuses institutions, et de l'autre un investissement important des soins communautaires. Les soins ambulatoires et les structures de soins telles que les appartements protégés ont été considérés — et le sont encore partiellement — comme l'alternative aux grandes et moyennes institutions.
Dans cet élan de liberté, qui appartient souvent autant aux familles des personnes avec déshabilité qu'à ces personnes elles-mêmes, on est peut-être allé un peu trop vite en besogne, en tenant compte plutôt de l'idéal de soins que des soins, plutôt du désir d'aider que des réels besoins de la personne avec déshabilité. Les grandes et moyennes structures, avec leur rythme et leur organisation quotidienne, leur savoir-faire et leur complexité, sont-elles vraiment si obsolètes ?