Je n’avais pas encore lu Sandor Marai, cet écrivain journaliste hongrois reconnu un peu tardivement comme une figure majeure de la littérature européenne du XXe siècle.
Dans ce roman, Les mouettes, nous sommes en 1942 et la Hongrie n’est pas encore entrée dans la guerre. Nous allons suivre la rencontre d’un conseiller, haut fonctionnaire de l’État, la veille d’une grande décision pour le pays et une jeune finlandaise, Aino Laine. Aino a été envoyée auprès de lui pour solliciter un visa hongrois et un travail de professeur. Elle est jeune, belle et distinguée et ressemble étrangement à son amour défunt, Ilona. A la fois troublé par cette décision encore secrète pour l’avenir de son pays et par cette ressemblance féminine, l’homme se remémore Ilona, se pose des questions sur son âge, son avenir et sur les raisons d’une telle coïncidence.
Aino Laine, telle une mouette qui suit un parcours instinctif vient du grand froid, survole des pays en guerre pour trouver cet homme, pour lui rappeler cette autre femme.
" nous ne parvenons pas à voler avec autant de facilité. Les souvenirs parfois nous pèsent."
Vie de l’Europe en guerre, deuil, douleur, passion seront les sujets évoqués par les deux personnages. Leurs attitudes sont souvent étranges, leurs discours ont une part d’irréalité. L’ambiance est très théâtrale.Une grande partie de l’intrigue se passe dans le bureau du conseiller, en huis clos la nuit. Une nuit qui extirpe ce qu’il y a de plus secret dans le moi de chaque personnage.
" cette nuit, toi et moi ne sommes que des pièces détachées d’un jeu ou d’une création dont nous ne comprendrons peut-être jamais le sens."
L’ensemble reste assez fantomatique. Si l’on ressent bien la douleur de cet homme, le rôle de la jeune finlandaise reste plus énigmatique. Toutefois, l’auteur fait parfaitement ressentir la gravité en ce temps arrêté, en une nuit, à la veille d’une grande décision pour le pays.
Je n’avais pas encore lu Sandor Marai, cet écrivain journaliste hongrois reconnu un peu tardivement comme une figure majeure de la littérature européenne du XXe siècle.
Dans ce roman, Les mouettes, nous sommes en 1942 et la Hongrie n’est pas encore entrée dans la guerre. Nous allons suivre la rencontre d’un conseiller, haut fonctionnaire de l’État, la veille d’une grande décision pour le pays et une jeune finlandaise, Aino Laine. Aino a été envoyée auprès de lui pour solliciter un visa hongrois et un travail de professeur. Elle est jeune, belle et distinguée et ressemble étrangement à son amour défunt, Ilona. A la fois troublé par cette décision encore secrète pour l’avenir de son pays et par cette ressemblance féminine, l’homme se remémore Ilona, se pose des questions sur son âge, son avenir et sur les raisons d’une telle coïncidence.
Aino Laine, telle une mouette qui suit un parcours instinctif vient du grand froid, survole des pays en guerre pour trouver cet homme, pour lui rappeler cette autre femme.
" nous ne parvenons pas à voler avec autant de facilité. Les souvenirs parfois nous pèsent."
Vie de l’Europe en guerre, deuil, douleur, passion seront les sujets évoqués par les deux personnages. Leurs attitudes sont souvent étranges, leurs discours ont une part d’irréalité. L’ambiance est très théâtrale.Une grande partie de l’intrigue se passe dans le bureau du conseiller, en huis clos la nuit. Une nuit qui extirpe ce qu’il y a de plus secret dans le moi de chaque personnage.
" cette nuit, toi et moi ne sommes que des pièces détachées d’un jeu ou d’une création dont nous ne comprendrons peut-être jamais le sens."
L’ensemble reste assez fantomatique. Si l’on ressent bien la douleur de cet homme, le rôle de la jeune finlandaise reste plus énigmatique. Toutefois, l’auteur fait parfaitement ressentir la gravité en ce temps arrêté, en une nuit, à la veille d’une grande décision pour le pays.