Les mots et la terre. Les intellectuels en Israël
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- Nombre de pages342
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.245 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-08-122908-2
- EAN9782081229082
- Date de parution06/01/2010
- CollectionChamps Essais
- ÉditeurFlammarion
- PréfacierPierre Vidal-Naquet
- TraducteurLevana Frenk
- TraducteurMichel Bilis
- TraducteurJean-Luc Gavard
Résumé
L'élaboration de l'idée de nation juive a débuté bien avant que le mouvement sioniste ne s'organise et s'est prolongée bien après la création d'lsraël. Shlomo Sand s'interroge sur la contribution des intellectuels juifs et israéliens à ce processus. II étudie un à un tous les mythes fondateurs de l'Etat d'Israël, à commencer par celui d'un peuple déraciné par la force, un peuple race qui se serait mis à errer de par le monde à la recherche d'une terre d'asile. Un peuple qui se définira donc sur une base biologique ou "mythico-religieuse ", connue l'attestent les termes d' " exil ", de "retour", de "montée" vers la terre d'origine, qui nourrissent toujours les écrits politiques, littéraires ou historiques israéliens. La majorité des intellectuels en Israël persistent à assumer depuis 1948 cet imaginaire ethno-national. Les premières fissures dans cette conception dominante m'ont fait leur apparition qu'au cours des années 1980, avec les travaux novateurs d'historiens que l'on a qualifiés de "post-sionistes". En miroir, Shlomo Sand s'interroge, à travers la figure de Bernard Lazare, " premier sioniste français", sur les racines du sionisme chez les intellectuels en France: c'est finalement a cane réflexion globale sur le statut de l'intellectuel dans nos sociétés que nous convie l'historien.
L'élaboration de l'idée de nation juive a débuté bien avant que le mouvement sioniste ne s'organise et s'est prolongée bien après la création d'lsraël. Shlomo Sand s'interroge sur la contribution des intellectuels juifs et israéliens à ce processus. II étudie un à un tous les mythes fondateurs de l'Etat d'Israël, à commencer par celui d'un peuple déraciné par la force, un peuple race qui se serait mis à errer de par le monde à la recherche d'une terre d'asile. Un peuple qui se définira donc sur une base biologique ou "mythico-religieuse ", connue l'attestent les termes d' " exil ", de "retour", de "montée" vers la terre d'origine, qui nourrissent toujours les écrits politiques, littéraires ou historiques israéliens. La majorité des intellectuels en Israël persistent à assumer depuis 1948 cet imaginaire ethno-national. Les premières fissures dans cette conception dominante m'ont fait leur apparition qu'au cours des années 1980, avec les travaux novateurs d'historiens que l'on a qualifiés de "post-sionistes". En miroir, Shlomo Sand s'interroge, à travers la figure de Bernard Lazare, " premier sioniste français", sur les racines du sionisme chez les intellectuels en France: c'est finalement a cane réflexion globale sur le statut de l'intellectuel dans nos sociétés que nous convie l'historien.