Vingt-trois fois sur le métier... mais aussi vingt-trois fois sur l'humanité, ses dérives, ses espoirs, ses attentes, son absurdité, son incongruité, son incapacité à être, tout simplement être. Une plume pleine de bon sens qui tutoie respectueusement le manœuvre, l'artisan, ces " facteurs " du monde industriel ou traditionnel, tous ceux-là qui, de rien, créent l'objet, le réparent, le transforment, le font vivre, survivre par-delà les temps, pour le bien-être et la mémoire. Plombier, vitrier, carrossier, électricien ou retoucheur, ils ont nos vies entre les mains. Le poète leur rend hommage, conscient que réparer le monde, ce devrait être aussi réparer l'homme.