Les morsures du passé - Occasion

Une histoire d'autant plus terrifiante qu'elle est basée sur des faits réels. Une bonne intrigue qui tourne autour de l'enfance.J'ai vraiment aimé ce roman qui change un peu de ce qu'on a l'habitude de lire. A lire absolument.

J'avais déjà remarqué que Lisa Gardner adorait mettre en scène des enfants ayant vécu des traumatismes, cette tendance atteint ici son paroxysme puisqu'une grande partie de ce roman se passe dans une unité pédiatrique fermée où l'on tente de soulager des enfants ayant vécu des traumatismes et ayant des comportements inappropriés à la vie en société. Parallèlement, DD Warren enquête sur deux cas de familicide bien difficiles à comprendre mais qui très vite, semblent liés. Ajoutez à cela le fait que l'une des infirmières a vécu un familicide dans son enfance, une autre histoire incluant un enfant qui peut se montrer violent et menaçant envers sa mère et vous avez une idée de l'ambiance de ce roman. Ce n'est à mon avis pas le meilleur roman de Lisa Gardner mais peut-être ne suis-je pas la mieux placée pour en juger car je sature de ces histoires mettant en scène des enfants avec un lourd passé. Je n'ai pas trouvé le suspense haletant de derniers Adieux ou de La maison d'à côté. On comprend bien qu'une partie du propos de Lisa Gardner (elle l'explique d'ailleurs à la fin) est de faire comprendre que certains enfants ont des maladie mentales qui expliquent leur comportements non conformes et que tout ne peut être imputé aux parents, sauf qu'un seul enfant est dans ce cas ici. Je n'ai pas été convaincue par le dénouement même si j'ai aimé le retournement de situation, j'ai très vite été agacée par le gourou et ses espaces intersticiels. Et puis on sent de plus en plus que Lisa Gardner écrit des polars pour femmes, avec des thèmes et des histoires d'amour qui risquent de leur plaire. J'aime par contre son personnage d'inspectrice qu'on peut séduire si on parvient à séduire ses papilles gustatives, un personnage fort et pas toujours sympathique. Et la voix d'Elodie Huber colle très bien au texte.