Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comment différencier les sciences humaines des sciences de la nature ? Comment les intellectuels peuvent-ils renouer avec ce qu'on appelait jadis les...
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Comment différencier les sciences humaines des sciences de la nature ? Comment les intellectuels peuvent-ils renouer avec ce qu'on appelait jadis les " sciences morales et politiques " ? Cette exigence invite à repenser la fonction critique de l'intellectuel : fini le temps des prophètes ou des pourfendeurs de la démocratie ; le rôle de l'intellectuel est d'agir sur la société en essayant de la rendre plus proche de l'idéal dont elle se réclame déjà. Ainsi Socrate aimait à se décrire comme un taon attaché au flanc de la cité, l'aiguillonnant sans lui laisser de répit : il ne se voyait ni habitanat d'une tour d'ivoire, ni serviteur de l'Etat ou de la Révolution. Tzvetan Todorov met en pratique cette " science morale et politique ", en se posant deux questions principales : comment vivre la liberté à l'intérieur d'une société ? Comment pratiquer l'égalité entre sociétés différentes ? Occasion pour lui de ranimer des débats d'époques très variées, entre Socrate et les Sophistes, Montaigne et Montesquieu, Spinoza et Locke, le vicomte de Bonald et Benjamin Constant, Léo Strauss et Raymond Aron.
Tzvetan Todorov est directeur de recherche au CNRS, auteur de nombreux ouvrages sur la littérature et la société, dont Benjamin Constant, La passion démocratique.