Les mondes du voyageur. Une épistémologie de l'exploration (XVIe-XVIIIe siècle)

Par : Simon Gallegos Gabilondo
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  • Nombre de pages383
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.695 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN979-10-351-0054-4
  • EAN9791035100544
  • Date de parution08/03/2018
  • CollectionLa philosophie à l'oeuvre
  • ÉditeurEditions de la Sorbonne

Résumé

Qu'est-ce que l'exploration ? Comment se présente-t-elle dans les voyages qui ont dessiné la cartographie du monde moderne de la Renaissance aux Lumières ? Par l'étude d'un corpus portant sur le Nouveau Monde et le Continent austral, cet ouvrage analyse le rapport avec le nouveau et l'inconnu. Il a pour but de montrer que l'épistémologie de l'exploration est un champ sui generis à travers lequel se laisse ressaisir l'âge classique.
Trois pôles organisent ce champ. La géographie, d'abord, avec la terra incognita de l'exploration comme lieu paradoxal, horizon de sens et prisme philosophique de Bacon à d'Alembert. L'anthropologie, ensuite, avec les récits de voyageurs qui affirment avoir bel et bien vu des géants et la grande polémique sur l'existence de ces derniers qui court d'Acosta à Buffon. Le temps, enfin, avec la réflexion sur le vieillissement du monde, l'appauvrissement de la nature et la gigantum demonstratio chez Vico.
Cette histoire philosophique de l'exploration construit bien un moment singulier qui prend fin avec la conviction que le globe est désormais connu. Alors, quand il n'y a plus rien à savoir de ce monde, c'est le savoir lui-même qui doit se penser autrement.
Qu'est-ce que l'exploration ? Comment se présente-t-elle dans les voyages qui ont dessiné la cartographie du monde moderne de la Renaissance aux Lumières ? Par l'étude d'un corpus portant sur le Nouveau Monde et le Continent austral, cet ouvrage analyse le rapport avec le nouveau et l'inconnu. Il a pour but de montrer que l'épistémologie de l'exploration est un champ sui generis à travers lequel se laisse ressaisir l'âge classique.
Trois pôles organisent ce champ. La géographie, d'abord, avec la terra incognita de l'exploration comme lieu paradoxal, horizon de sens et prisme philosophique de Bacon à d'Alembert. L'anthropologie, ensuite, avec les récits de voyageurs qui affirment avoir bel et bien vu des géants et la grande polémique sur l'existence de ces derniers qui court d'Acosta à Buffon. Le temps, enfin, avec la réflexion sur le vieillissement du monde, l'appauvrissement de la nature et la gigantum demonstratio chez Vico.
Cette histoire philosophique de l'exploration construit bien un moment singulier qui prend fin avec la conviction que le globe est désormais connu. Alors, quand il n'y a plus rien à savoir de ce monde, c'est le savoir lui-même qui doit se penser autrement.