Les moments de la confiance. Connaissance, affects et engagements

Par : Albert Ogien, Louis Quéré
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages232
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.43 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7178-5167-4
  • EAN9782717851670
  • Date de parution06/01/2006
  • CollectionEtudes sociologiques
  • ÉditeurEconomica

Résumé

La confiance est, dit-on, un phénomène social sans lequel nous ne pourrions ni agir ni interagir. Pour Simmel, elle est " de toute évidence l'une des forces de synthèse les plus importantes au sein de la société " : celle-ci se désintégrerait s'il n'y avait pas une confiance généralisée entre ses membres. Ce jugement n'a pas été démenti par les sciences sociales contemporaines, qui, à la suite de Luhmann ou de Giddens, considèrent la confiance comme un mécanisme de réduction du risque et de la complexité, qui instille un sentiment de sécurité propice au développement de la sociabilité. Les sciences politiques reprennent également cette définition: la confiance y est à la fois considérée comme une des conditions d'émergence de la démocratie et comme un facteur crucial à son fonctionnement, même si certains nient que la confiance soit un élément d'explication pertinent en politique. Et pour ceux des économistes qui ont introduit la notion dans leur discipline, la confiance est un mécanisme qui présente un tout autre avantage: celui de réduire les " coûts de transaction " liés à la recherche d'informations et aux contrôles réciproques que devrait provoquer l'incomplétude des contrats, quand ce n'est la crainte de la tromperie. La confiance apparaît ainsi comme un rouage essentiel aux sociétés modernes, dont certains pensent même qu'il est devenu indispensable à une époque où se multiplient les modes formels de régulation des transactions sociales (lois, codes, règlements, protocoles, normes, classements, etc.). Mais la permanence même de ce phénomène provoque l'étonnement: les sociétés contemporaines ne sont-elles pas des sociétés dans lesquelles prédominent les relations entre anonymes ? Comment la confiance est-elle encore possible entre des personnes qui ne savent rien les unes des autres: sur quoi pourrait-elle reposer et qu'est-ce qui pourrait encore l'engendrer ? Et si l'action est si étroitement encadrée par des dispositifs techniques de mesure et de contrôle, comment laisserait-elle encore place à l'ambiguïté et à l'incertain ?
La confiance est, dit-on, un phénomène social sans lequel nous ne pourrions ni agir ni interagir. Pour Simmel, elle est " de toute évidence l'une des forces de synthèse les plus importantes au sein de la société " : celle-ci se désintégrerait s'il n'y avait pas une confiance généralisée entre ses membres. Ce jugement n'a pas été démenti par les sciences sociales contemporaines, qui, à la suite de Luhmann ou de Giddens, considèrent la confiance comme un mécanisme de réduction du risque et de la complexité, qui instille un sentiment de sécurité propice au développement de la sociabilité. Les sciences politiques reprennent également cette définition: la confiance y est à la fois considérée comme une des conditions d'émergence de la démocratie et comme un facteur crucial à son fonctionnement, même si certains nient que la confiance soit un élément d'explication pertinent en politique. Et pour ceux des économistes qui ont introduit la notion dans leur discipline, la confiance est un mécanisme qui présente un tout autre avantage: celui de réduire les " coûts de transaction " liés à la recherche d'informations et aux contrôles réciproques que devrait provoquer l'incomplétude des contrats, quand ce n'est la crainte de la tromperie. La confiance apparaît ainsi comme un rouage essentiel aux sociétés modernes, dont certains pensent même qu'il est devenu indispensable à une époque où se multiplient les modes formels de régulation des transactions sociales (lois, codes, règlements, protocoles, normes, classements, etc.). Mais la permanence même de ce phénomène provoque l'étonnement: les sociétés contemporaines ne sont-elles pas des sociétés dans lesquelles prédominent les relations entre anonymes ? Comment la confiance est-elle encore possible entre des personnes qui ne savent rien les unes des autres: sur quoi pourrait-elle reposer et qu'est-ce qui pourrait encore l'engendrer ? Et si l'action est si étroitement encadrée par des dispositifs techniques de mesure et de contrôle, comment laisserait-elle encore place à l'ambiguïté et à l'incertain ?
Désobéissance climatique
Sandra Laugier, Albert Ogien
E-book
2,99 €
Dynamiques de l'erreur
Christiane Chauviré, Albert Ogien, Louis Quéré
E-book
12,99 €
Antidémocratie
Albert Ogien, Sandra Laugier
E-book
13,99 €