Les méthodes de travail de Gersonide et le maniement du savoir chez les scolastiques
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- Nombre de pages394
- PrésentationBroché
- Poids0.635 kg
- Dimensions16,5 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-7116-1601-0
- EAN9782711616015
- Date de parution01/05/2003
- CollectionEtudes de philosophie médiéval
- ÉditeurVrin
Résumé
Les oeuvres de Gersonide (Levi b. Gershom ou Gerson, Léon de Bagnols, philosophe juif provençal, 1288-1344, portent essentiellement sur quatre domaines : les commentaires qu'il a consacrés aux commentaires d'Averroès sur les oeuvres d'Aristote, les questions philosophique et théologico-philosophiques (livres I à IV, VI des Guerres du Seigneur), les commentaires bibliques des travaux astronomiques (dont le livre V des Guerres). Dans les trois premiers domaines, la manière dont il a travaillé, l'ordonnancement des idées et leur mise en oeuvre sont ici comparés à cou qui furent utilisés par ses contemporains scolastiques.
Alors que son activité astronomique a amené Gersonide à la fréquentation des savants de la cour du Pape à Avignon, il ne cite, dans les oeuvres étudiées, aucun auteur ni aucun texte latin. La manière dont Gersonide fait de la philosophie, sa méthode d'étude et de résolution des problèmes, sa conception de l'exégèse biblique comme science et les procédés adoptés dans les commentaires bibliques le rapprochent cependant du monde latin intellectuel de son temps. Ce sont ces ressemblances, mais aussi les dissemblances, qui son discutées ici.
Les oeuvres de Gersonide (Levi b. Gershom ou Gerson, Léon de Bagnols, philosophe juif provençal, 1288-1344, portent essentiellement sur quatre domaines : les commentaires qu'il a consacrés aux commentaires d'Averroès sur les oeuvres d'Aristote, les questions philosophique et théologico-philosophiques (livres I à IV, VI des Guerres du Seigneur), les commentaires bibliques des travaux astronomiques (dont le livre V des Guerres). Dans les trois premiers domaines, la manière dont il a travaillé, l'ordonnancement des idées et leur mise en oeuvre sont ici comparés à cou qui furent utilisés par ses contemporains scolastiques.
Alors que son activité astronomique a amené Gersonide à la fréquentation des savants de la cour du Pape à Avignon, il ne cite, dans les oeuvres étudiées, aucun auteur ni aucun texte latin. La manière dont Gersonide fait de la philosophie, sa méthode d'étude et de résolution des problèmes, sa conception de l'exégèse biblique comme science et les procédés adoptés dans les commentaires bibliques le rapprochent cependant du monde latin intellectuel de son temps. Ce sont ces ressemblances, mais aussi les dissemblances, qui son discutées ici.