Les médias d'Etat au Gabon. Permanence et mutations
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- Nombre de pages292
- PrésentationBroché
- Poids0.458 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-343-10133-0
- EAN9782343101330
- Date de parution01/02/2017
- CollectionEtudes africaines
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierWilson-André Ndombet
Résumé
Depuis toujours, le contrôle de l'Etat sur les moyens de communication de masse est l'objet des préoccupations des plus hautes autorités du pays. Au nom du respect de l'ordre public et de la sécurité nationale, cette justification à elle seule a suffi à conforter l'Etat à exercer une influence directe. Héritage de la colonisation, les dirigeants politiques s'inspirèrent d'ailleurs du modèle français pour mettre en place le modèle centralisé de gestion des médias officiels.
Les médias d'Etat au Gabon seront pendant longtemps l'objet de querelles politiques et de discussions publiques qui ont convaincu le pouvoir de les inclure dans son domaine réservé, contrôlé stratégiquement par le ministère de l'Information. Depuis l'accession du pays à l'indépendance, le 17 août 1960, la radio et la télévision ont été considérées comme les voix du pays et de ses dirigeants, constamment soumises à la propagande gouvernementale de façon à mobiliser les masses afin de bâtir l'unité nationale, impératif indispensable pour "atteindre le développement".
Avec le processus d'ouverture au pluralisme dans les années 90, une véritable crise est apparue au sein du modèle de médias publics qui les a soudainement soumis à une rude concurrence avec la presse privée nationale et l'invasion des médias internationaux satellitaires. Les changements opérés depuis quelques années sur le plan juridique et éditorial laissent croire qu'ils ont favorisé la reconfiguration du paysage médiatique et la redistribution des cartes qui ont finalement contribué à la consolidation du processus démocratique.
Les médias d'Etat au Gabon seront pendant longtemps l'objet de querelles politiques et de discussions publiques qui ont convaincu le pouvoir de les inclure dans son domaine réservé, contrôlé stratégiquement par le ministère de l'Information. Depuis l'accession du pays à l'indépendance, le 17 août 1960, la radio et la télévision ont été considérées comme les voix du pays et de ses dirigeants, constamment soumises à la propagande gouvernementale de façon à mobiliser les masses afin de bâtir l'unité nationale, impératif indispensable pour "atteindre le développement".
Avec le processus d'ouverture au pluralisme dans les années 90, une véritable crise est apparue au sein du modèle de médias publics qui les a soudainement soumis à une rude concurrence avec la presse privée nationale et l'invasion des médias internationaux satellitaires. Les changements opérés depuis quelques années sur le plan juridique et éditorial laissent croire qu'ils ont favorisé la reconfiguration du paysage médiatique et la redistribution des cartes qui ont finalement contribué à la consolidation du processus démocratique.
Depuis toujours, le contrôle de l'Etat sur les moyens de communication de masse est l'objet des préoccupations des plus hautes autorités du pays. Au nom du respect de l'ordre public et de la sécurité nationale, cette justification à elle seule a suffi à conforter l'Etat à exercer une influence directe. Héritage de la colonisation, les dirigeants politiques s'inspirèrent d'ailleurs du modèle français pour mettre en place le modèle centralisé de gestion des médias officiels.
Les médias d'Etat au Gabon seront pendant longtemps l'objet de querelles politiques et de discussions publiques qui ont convaincu le pouvoir de les inclure dans son domaine réservé, contrôlé stratégiquement par le ministère de l'Information. Depuis l'accession du pays à l'indépendance, le 17 août 1960, la radio et la télévision ont été considérées comme les voix du pays et de ses dirigeants, constamment soumises à la propagande gouvernementale de façon à mobiliser les masses afin de bâtir l'unité nationale, impératif indispensable pour "atteindre le développement".
Avec le processus d'ouverture au pluralisme dans les années 90, une véritable crise est apparue au sein du modèle de médias publics qui les a soudainement soumis à une rude concurrence avec la presse privée nationale et l'invasion des médias internationaux satellitaires. Les changements opérés depuis quelques années sur le plan juridique et éditorial laissent croire qu'ils ont favorisé la reconfiguration du paysage médiatique et la redistribution des cartes qui ont finalement contribué à la consolidation du processus démocratique.
Les médias d'Etat au Gabon seront pendant longtemps l'objet de querelles politiques et de discussions publiques qui ont convaincu le pouvoir de les inclure dans son domaine réservé, contrôlé stratégiquement par le ministère de l'Information. Depuis l'accession du pays à l'indépendance, le 17 août 1960, la radio et la télévision ont été considérées comme les voix du pays et de ses dirigeants, constamment soumises à la propagande gouvernementale de façon à mobiliser les masses afin de bâtir l'unité nationale, impératif indispensable pour "atteindre le développement".
Avec le processus d'ouverture au pluralisme dans les années 90, une véritable crise est apparue au sein du modèle de médias publics qui les a soudainement soumis à une rude concurrence avec la presse privée nationale et l'invasion des médias internationaux satellitaires. Les changements opérés depuis quelques années sur le plan juridique et éditorial laissent croire qu'ils ont favorisé la reconfiguration du paysage médiatique et la redistribution des cartes qui ont finalement contribué à la consolidation du processus démocratique.