Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans ce court récit, contemporain de ses trois romans publiés chez Gallimard, mais plus de vingt ans après sa mort, Maria Borrély (1890-1963) déploie...
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Dans ce court récit, contemporain de ses trois romans publiés chez Gallimard, mais plus de vingt ans après sa mort, Maria Borrély (1890-1963) déploie tout l'art d'une écriture à vif, comme le cœur des hommes, et rugueuse, comme les paysages de Provence. Les mains vides conte la bouleversante histoire d'une fraternité consolidée dans le dépouillement, de trois hommes au chômage qui tentent tout simplement de " s'en sortir ". D'une étonnante modernité, ce texte évite toujours l'écueil de l'émotivité pour atteindre à cette part silencieuse de la tristesse où se développe la grandeur humaine. Ce livre appartient résolument à cette famille de courts chefs-d'œuvre sur la misère et la solidarité, aux côtés de Sur la route de Jack London, Compagnons de Louis Guilloux et Solitude de la Pitié de Jean Giono.