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La carrière d'acteur d'Alain est au point mort, le quarantenaire disperse ses jours. Chez Rosie en matinée – voluptés de camionnette – et le dimanche aux Magnolias – où sa grand-mère s'éteint doucement. On partage une part de quatre-quarts, sans oublier les canards, et puis mamie chuchote : " J'aimerais que tu m'aides à mourir. " Autant dire à vivre... La seconde d'après, elle a déjà oublié. Pas Alain.
Il vient de trouver là, peut-être, un rôle à sa portée... De la fantaisie et de la tendresse dans ce portrait de loser magnifique. Edition adaptée facile à lire : malvoyance ; fatigue visuelle ; troubles de l'apprentissage ; troubles cognitifs ; troubles DYS ; dyslexie ; dysgraphie ; TDA/H ; alphabétisation, FLE.
Grave mais aussi très drôle !
L'auteur semble avoir une écriture légère mais chaque mot est bien pesé et plein de sens. Il sait nous attacher à chaque personnage, avec leurs travers. Les sentiments sont développés et l'évolution d'Alain au cœur tendre, est bien décrite. On pourrait penser que l'inaction du narrateur ne vaut pas un développement pendant 220 pages, détrompez-vous. Chaque page est riche, avec des situations sérieuses et (ou) désopilantes et un doux final. Il y a des moments marquants comme, par exemple, la cuite "thérapeutique" à l'alcool de prune. L'humour de Florent est décapant, mais aussi tendre, réel.
Vie quotidienne de FLaure