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Il y a des gens, dans la vie, dont l'unique préoccupation semble d'imaginer des noms de poneys. Comme Alain. Il faut dire que sa carrière d'acteur est au point mort, depuis un peu plus de vingt ans. A force d'avoir du temps à tuer, il en serait presque débordé : il enchaîne les visites à la camionnette de Rosie, les castings improbables trouvés par son presqu'agent Rico, et les dimanches aux Magnolias, où sa grand-mère s'éteint doucement.
Entre une part de quatre-quarts, des sandwichs aux flageolets et des cuites à la vieille prune, mamie lui chuchote : "J'aimerais que tu m'aides à mourir". La seconde d'après, elle a déjà oublié. Pas lui. Tant pis pour les poneys, il va jouer le rôle de sa vie...
Grave mais aussi très drôle !
L'auteur semble avoir une écriture légère mais chaque mot est bien pesé et plein de sens. Il sait nous attacher à chaque personnage, avec leurs travers. Les sentiments sont développés et l'évolution d'Alain au cœur tendre, est bien décrite. On pourrait penser que l'inaction du narrateur ne vaut pas un développement pendant 220 pages, détrompez-vous. Chaque page est riche, avec des situations sérieuses et (ou) désopilantes et un doux final. Il y a des moments marquants comme, par exemple, la cuite "thérapeutique" à l'alcool de prune. L'humour de Florent est décapant, mais aussi tendre, réel.
Vie quotidienne de FLaure